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Cinéma

Festival du Jeu Vidéo/Monde du Jeu 2010 : moins de virtuel, plus de réel ?

Le week-end dernier a eu lieu l’édition 2010 du Festival du Jeu Vidéo : toujours situé au Parc des Exposition de la Porte de Versailles, à Paris, le salon organisé par Games Fed a fêté son quatrième anniversaire dans une certaine confusion : en effet, privé de la totalité des grands éditeurs régnant sur le marché, le FJV nous a laissé cette année sur notre faim.  Retour sur l’évènement.

Depuis l’annonce d’un festival organisé par le SELL (le syndicat des éditeurs de logiciels de loisir) fin octobre, on savait que le Festival du Jeu Vidéo ne serait plus le même : en effet, le salon organisé par l’agence Games-Fed risquait de se voir privé d’une grande partie des éditeurs de jeux qui, parties prenantes du Paris Games Week, voudraient en toute logique se concentrer sur celui-ci. Et c’est ce qui est arrivé : le FJV 2010 s’est vu privé de ses immenses stands d’éditeurs faisant la promotion de leurs jeux présentés au préalable à l’E3 et à la Gamescom. De fait, les visiteurs qui venaient pour tester les futurs hits sur consoles et PC avaient tout pour être, malheureusement, déçus.

Où sont les jeux ?

Concrètement, le seul stand où les consoleux étaient susceptibles de tâter du pad était celui de la FNAC, qui proposait une vingtaine de bornes PS3 et Xbox 360. Malheureusement, aucune exclusivité n’était proposée : la plupart des titres présentés encore non sortis dans le commerce se résumait à des jeux dont la démo est déjà proposée sur le Xbox Live et le PSN. Seul Castlevania : Lords of Shadow avait de quoi titiller le badaud : le jeu était en effet jouable entre une borne Bayonetta (sorti depuis le mois de janvier dernier !) et une borne God of War III (disponible depuis mars)… Bref, rien de transcendant, d’autant que les vigiles présents sur le stand n’étaient pas tous des plus sympathiques.

Néanmoins, l’absence des grands éditeurs a permis à de nombreux indépendants de se faire une petite place sur le salon : à ce titre, les productions orientées social gaming et autres WMMO avaient la part belle dans les allées du festival : nous aurons sans doute l’occasion de vous reparler de certains d’entre-deux dans nos colonnes.

La 3D à l’honneur

Moins de software, plus de hardware : les constructeurs de matériel avaient, de leur côté, fait le déplacement en masse pour présenter leurs nouveautés. MSI, Asus, Samsung… Entre bécanes de rêve et matériel permettant de favoriser l’immersion dans l’expérience de jeu, il y avait de quoi expérimenter. La star du salon était sans conteste la 3D, mise en avant peut-être à outrance par les fabricants.

Asus a également profité de l’occasion pour dévoiler le Hades, son nouvel ordinateur haut de gamme destiné aux gamers, qui intègre le Intel Core i7-980X à six cœurs, le processeur le plus puissant du marché à l’heure actuelle. Deux cartes graphiques Nvidia GeForce GTX 470 et 6 Go de RAM DDR3 sont également de la partie. Le prix de 4300 euros fait aussi mal que la config.

Retrogaming mon amour

Du côté des stands agréables, on notera celui de l’exposition  du Musée du Jeu Vidéo – orphelin de local à l’heure actuelle – qui avait fait le déplacement avec une sympathique collection de consoles oldies. A l’honneur, des classiques comme Pong ou Pac-Man qui s’offraient une visibilité du tonnerre à travers une mise en scène fort sympathique.

A noter également, la présence de nombreuses bornes proposées par Neo Legend : c’est à peu près à ce moment-là que nous avons perdu la trace de Yana, notre rédacteur et ami fan de jeux de baston.

Le Monde du Jeu, nouvelle star du salon ?

Comme les années précédentes, le FJV se partageait le Hall avec le Monde du Jeu, autre salon dédié quant à lui aux jeux de rôles, de cartes et autres jeux de plateau. Un évènement qui, à l’inverse du FJV, n’affichait aucun déclin et proposait aux amateurs de ce type de loisir une grande diversité de jeux proposés en démonstration ou à la vente. Il y a fort à parier que de nombreux gamers ont fait quelques découvertes de ce côté-ci du salon, à défaut de pouvoir vraiment satisfaire leur soif de jeux virtuels. En quelque sorte, le malheur des uns fait le bonheur des autres.

En somme, cette quatrième édition du FJV offre un bilan très contrasté et on est en droit de se questionner sur le futur de cet évènement. La façon dont le Paris Games Week, le salon organisé par le SELL, sera reçu par le public le mois prochain offrira sans doute un début de réponse…

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Tags : Festival du Jeu VidéoFJVJeu de rôlesJeux VidéoMonde du Jeu
Audrey

Gentle Geek Audrey

Co-fondatrice et rédac’chef de GentleGeek, je suis journaliste le jour et blogueuse la nuit – les deux ne sont pas incompatibles, non non. J’aime le cinéma, les jeux vidéo, les comics et les chats. C’est déjà pas mal !

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