Au détour du stand Electronic Arts sur le Paris Games Week, impossible de passer à côté de l’espace dédié à Mass Effect 3. L’ultime volet des aventures de Shepard était en effet jouable sur le salon et permettait d’effectuer une petite mission en compagnie de Liara T’Soni et Garrus Vakarian. L’occasion de voir la direction que prend la franchise de Bioware, et avouons-le d’emblée, c’est plutôt rassurant ! Découvrez notre compte rendu écrit et la démo en vidéo.
Malgré le fait que cette preview s’est déroulée durant la journée presse du PGW 2011, la cacophonie était à son comble : impossible d’entendre quoi que ce soit de l’univers sonore du jeu, qu’il s’agisse de la musique ou des dialogues, non sous-titrés, et le casque était mal branché. Du coup, cette mission de Mass Effect 3 s’est faite au radar. Mais peu importe en vérité, car pour le coup ce n’était pas spécialement le son qui nous intéressait, mais la jouabilité, les environnements et l’interface du jeu. En une grosse dizaine de minutes, nous avons pu nous faire une idée de ce que le jeu allait proposer.
La mission jouable consistait à protéger un « pod » dans lequel est enfermé une Krogan fertile : Mordin Solus en back-up, Shepard (monsieur Shepard !), Liara et Garrus sont en charge d’activer trois terminaux pour évacuer ledit pod dans un environnement qui fait penser à la Citadelle. Les lieux sont en flamme et envahis d’ennemis : les troupes de Cerberus sont dans la place !
Concernant l’environnement et les graphismes, on retrouve la patte typique de Mass Effect : c’est vraiment beau, mais toujours très cadré, très cloisonné. Les décors de fond sont magnifiques mais on se doute qu’ils seront inaccessibles concrètement. La magie des décors pré-calculés agit bien et contribue à offrir un environnement toujours plus beau. Dans la zone de jeu, on se perdra plusieurs fois, les couloirs se ressemblant énormément et aucun consigne n’étant guidée – ou peut-être inaudibles – mais le plus simple dans Mass Effect étant souvent de suivre les ennemis, le chemin à suivre fini par apparaître relativement rapidement. Les personnages ont également encore bénéficié d’une amélioration esthétique et on a qu’une hâte, découvrir comment les Shepard personnalisés des joueurs vont tirer partie de cette amélioration.
Côté jouabilité, les habitués des premiers volets ne seront aucunement dépaysés puisqu’on retrouve une prise en main similaire : la roue des armes et celle des pouvoirs accessibles via les boutons au-dessus des gâchettes – le jeu était testable uniquement sur XBox 360 – la possibilité de courir, recharger et de cacher sont toujours sur les mêmes boutons. Le système de couverture a été amélioré et donne désormais des actions qu’il est possible d’effectuer à couvert, comme changer de lieu pour se protéger : des flèches apparaissent dans l’environnement pour donner ses indications. Un système très proche de ce que proposait, à titre d’exemple, Splinter Cell Conviction. Du côté du combat au corps-à-corps, on trouve la lame holographique, nouveauté qui permet de « finir » un ennemi d’un seul coup : par contre, si ce coup est efficace, il prend un peu de temps à « caster » et durant ce temps, l’ennemi peu répliquer… Difficile de ne pas penser au Lanzor de Gears of War à ce niveau-là. Il est également possible de monter aux échelles.
Parlons maintenant du leveling des personnages, un point qui avait fâché bon nombre de joueurs dans Mass Effect 2 qui délaissait la spécialisation des personnages. Que tout le monde se rassure, Mass Effect 3 propose un leveling plus proche du premier volet, laissant le choix au joueur en matière de spécialisation. Du coup, l’ensemble reprend une certaine crédibilité rolistique, même si le jeu reste résolument tourné vers l’action.
Parmi les autres nouveautés bienvenues de cet opus, on trouve la possibilité de customiser les armes. Là encore, il s’agit d’un héritage du premier volet qui permettait d’ajouter différents modules à l’armement de Shep et son équipe, pour les personnaliser via des propriétés spéciales.
Dans Mass Effect 3, il n’est plus possible de réaliser ses modifications via l’inventaire : il faut trouver un établi pour faire le travail. Cette méthode n’est pas sans rappeler celle proposée dans Star Wars: Knight of the Old Republic, un précédent jeu de Bioware. La modification des armes permet d’améliorer leur cadence ou encore leur portée. Compte tenu de la limitation de la démo, il n’a pas été possible d’en voir plus, mais le retour de la customisation des armes est un vrai bon point : on se demande par contre si la modification d’armures sera encore de la partie et si elle permettra de modifier celles des coéquipiers.
La fin de la démo permettait d’affronter un mini-boss, nommé Atlas. Pas vraiment difficile à vaincre, cet ennemi laisse cependant présager des combats intéressants contre de nouveaux adversaires conséquents. Difficile de déterminer le mode de difficulté de la démo (normal ou facile ?) mais les ennemis, globalement, n’étaient pas très véloces. Même s’ils faisaient généralement mal, leur intelligence artificielle était tout de même limitée et il était fréquent de croiser un adversaire peu réactif. Espérons qu’il ne s’agisse que « l’effet démo » et que l’IA du jeu sera plus développée pour sa sortie.
En conclusion, cette démo nous a rassuré concernant l’avenir de la franchise, en tout cas du côté du solo. Mass Effect 3 ne sacrifiera pas les éléments RPG restant à la franchise, et devrait même en réhabiliter certains absents de Mass Effect 2. Beaucoup de questions restent en suspend – quid du Normandy, de la liberté de déplacement, du multjoueur, etc. ? – mais cette première approche s’avère, en tout cas, positive !
Vidéo de la démo :
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On pouvait activer les sous-titres! Le Krogan en question était unE Krogan! Fertile qui plus est!
Ah ben oui forcément, je comprends mieux ! Je comprends tout ! LA VIE LA VIE LA VIE LA VIE
TROP BONNE