D’aucuns trouveront le titre de cette interview peut-être un peu racoleur, mais il était bien difficile de résumer en quelques mots ma rencontre avec l’équipe de la websérie Hello Geekette. Déjà croisés il y a plus d’un an à la Japan Expo, les créateurs de la série Julien Pichard et Nicolas Ramade ainsi que la comédienne Aude Lanciaux sont venus accompagnés par Xavier Ameller et Laure Maloisel pour parler de l’aventure Hello Geekette. au programme, anecdotes, révélations et un soupçon de nostalgie pour un entretien qui tient plus de la conversation entre amis que d’une réelle interview… Et c’est bien mieux ainsi !
Nous nous étions déjà rencontré en juillet 2010 à l’occasion de la Japan Expo, à l’époque le lancement du DVD des deux premières saisons était imminent et vous m’aviez expliqué que vous comptiez sur les ventes du coffret pour financer la saison 3. Alors un an et demi après, qu’en est-il ?
Julien (Pichard, co-créateur de la série) : Eh bien heureusement qu’on n’a pas compté dessus ! (rires) Sinon, on aurait fait un épisode ! Non, sérieusement, il n’y avait pas de quoi faire grand-chose. L’idée, c’était surtout qu’après deux saisons à s’amuser, le travail à côté s’accumulait et il fallait bien qu’on vive. Donc on s’était dit qu’on ferait une saison 3 seulement si on avait le financement pour la faire, pour payer un minimum les comédiens et passer un peu moins de temps en post-prod… et puis aussi, pour avoir les moyens d’essayer de nouveaux trucs, pas refaire exactement la même chose. Du coup, on a arrêté un moment et dans ces cas-là, souvent, tout le monde part sur des projets différents et c’est finalement assez difficile de revenir au projet initial ensuite. Mais bon, en un an et demi des choses ont changé, par exemple on ne voulait pas passer à la télé et finalement, des gens sont venus nous chercher et on va passer sur Mangas donc ça aide malgré tout.
D’ailleurs ça casse un peu votre slogan « la série que vous ne verrez jamais à la télé » !
Julien : Pas du tout, parce qu’on a jamais dit ça ! (rire général)
C’est quand même écrit sur le DVD !
Julien : C’est donc collector ! (rires)
Aude (Lanciaux, alias Valérie) : C’est une provocation qui a bien marché !
Julien : Ce qui nous faisait marrer, c’est que les webséries c’est un truc bricolé… à part si tu as une websérie publicitaire, tu ne peux pas avoir quelque chose de pro. Certains disent « nous, on fait ça pro », mais ça n’a jamais l’air pro. Tu ne peux pas, il n’y a jamais assez de budget, il y a toujours un truc qui coince ! Du coup, les chaînes n’en veulent pas. De notre côté, au lieu de dire « c’est des salauds, ils ne veulent pas nous diffuser », dès le départ on s’est dit « on passera jamais à la télé, on s’en fout » et on l’a fait dans cet esprit-là, et finalement, ça a eu l’effet inverse.
Nicolas (Ramade, co-créateur de la série) : C’est Mangas qui est venu nous chercher ! Ils nous ont appelés pour nous dire qu’ils aimaient Hello Geekette et qu’ils voulaient diffuser la série, et voilà.
Vous n’avez rien eu à retoucher pour la diffusion télé ?
Julien : Si, on a refait les génériques de fin pour qu’ils s’accordent avec le générique du début, sinon, il s’agit des épisodes des DVD avec des montages alternatifs, certaines images et musiques ont été changés pour des questions de droits…
Nicolas : Et Mangas va se charger de flouter les marques. Tu peux les montrer sur Internet, mais pas à la télé.
Et éventuellement, Mangas pourrait financer une partie de la saison 3 ?
Julien : Je ne sais pas… Mais la diffuser, oui. Donc à partir du moment où tu as un diffuseur, chercher des financements, c’est beaucoup plus facile. Mais en premier lieu, il faut que la chaîne diffuse les saisons 1 et 2, voir si l’accueil des téléspectateurs est bon.
Revenons rapidement sur le DVD… C’était quoi l’idée en sortant les deux premières saisons en DVD ? Demander un soutien au public de fans, ou toucher carrément une autre audience ?
Julien : La question qu’on s’est posé est la suivante : quand un public regarde une série sur Internet, est-il capable de se mobiliser pour la soutenir de manière à ce qu’elle continue ? La réponse est non ! (rires) Disons que ça suffirait si on voulait juste continuer comme on le faisait avant, mais ça n’est plus possible.
Ce n’est pas uniquement ce qu’on s’est dit avec le DVD. On voulait terminer en beauté, proposer un souvenir aux fans et c’est clairement ce que propose le double-DVD. Les bonus montrent vraiment l’envers du décor, c’est très fidèle à l’ambiance du tournage. Et puis le passage à la télé peut complètement rebooster le truc, en plus !
Nicolas : Ensuite on marquera « Vu à la télé » ! (rires) Le retournement de veste total !
Du coup, la diffusion de la série sur Mangas relance un peu la machine mais créé aussi une attente…
Xavier (Ameller, alias Cédric dans la série) : Oui, on va voir ce que donne la télé, si le public suit sur une chaîne payante… difficile de savoir ce que ça va donner.
Aude : On est dans l’expectative, on ne s’attendait à rien au début, donc ce qui est arrive c’est du bonus, on verra ce que ça donnera.
Julien : Je pense que l’une des motivations des amateurs qui réalisent des webséries, c’est l’espoir de pouvoir en vivre. Le truc avec Hello Geekette, c’est que ce n’est pas une série conçue par des amateurs à la base : on travaille presque tous dans l’audiovisuel, donc c’était quelque chose pour se détendre. Du coup, c’était troublant que ça devienne quelque chose de professionnel. Tu sais plus trop où tu vas : pour les copains qui font ça en amateur, c’est globalement plus motivant mais pour les copains qui sont comédiens dans la vie, c’est plus déstabilisant, tu ne sais pas où situer ça, où ça va t’amener… c’est pareil pour les auteurs de la série, tu ne sais pas trop comment considérer tout ça.
Ca doit mettre la pression de commencer par un délire entre potes et finalement se rendre compte qu’il y a des gens qui regardent ce que vous faites, et on des attentes, non ?
Laure (Maloisel, alias Sophie dans la série) : Un peu oui, on a envie d’être présents pour les fans, de continuer l’aventure, parce qu’on sent que les gens sont dernière nous et on n’a pas envie de les décevoir.
Julien : Je pense que de tourner avec Chantal Lauby et d’être diffusé sur Mangas, ça nous a tous beaucoup motivé à nous y remettre, ce qui n’était pas simple vu qu’on était tous sur autre chose. Au départ on s’était dit qu’on ferait 5 ou 6 épisodes, mais avec Mangas on va surement aller plus loin, sans doute une quinzaine d’épisodes de 4 minutes. Il y a 15 synopsis de prêts et il y a 3 ou 4 épisodes d’écris.
Et quand vous avez été contacté par Mangas, vous aviez déjà commencé à travailler sur la saison 3 ou pas du tout ?
Nicolas : Oui, on avait déjà tourné le premier épisode avec Chantal Lauby.
Justement, parlons-en de ce premier épisode, parce qu’il est très particulier ! Beaucoup de gens attendent après…
Julien : Oui, mais les gens attendent des histoires linéaires ! Mais si tu regardes Hello Geekette, c’est jamais très linéaire… à certains moment c’est devenu légèrement feuilletonnant mais sur quelques épisodes seulement. Finalement, ce premier épisode de la saison 3, il faut le prendre comme un épisode similaire à Derrick à Twin Peaks ou Marchunter. On part dans une réflexion du « si »… Qu’est ce qui se passerait s’il y avait un drame, si Valérie disparaissait… on ne sait pas où ! Pour moi à la fin, Valérie ne meurt pas, peut-être que c’est seulement la geekette en elle qui est morte…
Nicolas : Tu le vois comme ça, mais si les gens pensent autre chose, veulent la réponse, et qu’on ne leur donne pas au prochain épisode, ils vont peut-être être frustrés… On ne sait pas trop comment les gens vont réagir. Mais en même temps, on ne voulait pas un épisode qui soit que drôle, on voulait autre chose. Après, il y a des gens qui ont aimé, d’autres non, mais on trouvait ça bien d’essayer d’autres choses.
Julien : On voulait aussi expliquer pourquoi Valérie est comme ça. Quand tu as une personnalité un peu différente, c’est pas évident, tu t’en prends plein la gueule… On s’est dit que ça serait marrant, de manière humoristique, de montrer le trauma de Valérie. Peut-être qu’à la fin de l’épisode, elle a juste mis ses traumas de côté !
Nicolas : Si ça se trouve elle est en face d’un psy ! (rires)
Aude : Moi ça ne m’a pas trop étonné. Et puis j’avais envie de savoir ce qui se cachait derrière le personnage. C’est bien de gratter ce qu’il y a derrière, pour comprendre pourquoi Valérie est comme elle est.
Nicolas : D’ailleurs tout ça avait un peu été amorcé dans l’épisode où tu portes le masque de Scream et dans lequel tu éduques ton petit neveu. Tu lui expliques que ta mère te forçait à porter…
Aude : … Des robes de petite fille ! Et aussi dans Duel Manga, dans lequel je raconte que ma mère me forçait à regarder Sissi, Angélique et tout ça.
Nicolas : Et puis la scène de Carrie ça t’a bien plus aussi.
Aude : Oui ! C’était très très bien à faire, comme scène ! Mais il y a du vécu personnel aussi, Valérie c’est moi à beaucoup de niveaux.
Mais c’est un retour assez osé, quand même…
Julien : En même temps si tu fais une websérie, il faut oser faire des trucs différents, surprendre les gens. C’est sûr que tu peux en perdre certain, semer de la confusion mais c’est pas grave… ça ne sert à rien de faire des vidéos sur Internet si tu n’es pas libre de faire ce que tu as envie de faire.
Nicolas : On s’est amusé à changer à chaque fois, on a fait Derrick à Twin Peaks, Marchunter… Là c’est pareil, on a changé… on aurait pu tomber dans la facilité et faire du manga et du jeu de rôles à chaque fois mais on ne voulait pas ça.
Aude : Et pour nous c’est super agréable, car on joue dans plein d’univers différents, c’est très stimulant.
Ce qui a un peu appuyé la dimension étonnante de cet épisode c’est qu’il n’y a rien eu de diffusé après !
Julien : On s’est retrouvé coincé par Mangas ! Ce n’est pas de leur faute, mais il faut que tous les épisodes soient diffusés sur Mangas avant qu’on avance, parce qu’ils veulent une exclusivité… Ca ne veut pas dire que ça ne sera jamais sur le Net mais ça doit passer chez eux avant. Mais pour faire patienter les fans, on va proposer quelques petites choses sur Internet.
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Comment ça se passe pour les personnages ? Les comédiens ont un droit de regard sur ce qui leur arrive ?
Aude : Ah ! J’ai une revendication ! Je veux que Valérie ait un mec ! Ca fait deux saisons que je le réclame !
Nicolas : On verra, on verra !
Julien : Nicolas préfèrerait une copine… Moi plutôt un mec, et Jérôme – le troisième co-créateur de la série – lui, il s’en fout !
Aude : Non, mais une vraie histoire d’amour !
Nicolas : Mais il faut que ce soit drôle, une vraie histoire d’amour, c’est chiant !
Aude : Mais non, regarde Cédric in love… Tu l’as pas mis avec un mec !
Ou un wookie, sinon…
Julien : Ah oui tiens, un mec déguisé en wookie dans une convention ! (rires)
Ca fait un parfait enchaînement pour parler du sexe dans la série…
Julien : Il y a beaucoup de sous-entendus dans Hello Geekette… Aude a une super expression…
Aude : Ah non !
Julien : Elle dit toujours « Ah vous aimez ça, hein, vous aimez ça… »
Aude : « …Ah ça du glauque, il en faut ! »
Julien : Je voulais dire « sexe », pas « glauque » ! Mais on n’en met pas beaucoup dans Hello Geekette… Mais j’ai une bonne anecdote à ce sujet : à Japan Expo, une famille avec des enfants s’étaient assis dans un espace projection pour se reposer… Et là, l’un des épisodes bonus où ça parle de comics commence, et à un moment Cédric dit à Valérie « je préfère être un playboy schizophrène plutôt qu’un éjaculateur précoce » ! Et là, la gamine de 8 ans se tourne vers son père et lui dit « papa, c’est quoi un éjaculateur précoce ? » bien sûr, ils sont partis direct ! (rires)
Mais globalement sur les salons, ça se passe bien ?
Laure : Les gens sont adorables ! Ceux qui n’aiment pas la série ne viennent pas nous voir, généralement.
Aude : Parfois certains viennent et nous disent « j’ai vu tel épisode, je n’ai pas aimé » alors on en discute, on lui en conseille d’autres, ils peuvent toujours changer d’avis !
Julien : Internet c’est encore pire que la télé au niveau attention : tout ton univers domestique te perturbe, plus toutes les sollicitations de ton ordinateur… Et si tu tombes sur un épisode qui aborde un thème que tu n’aimes pas, tu laisses tomber. Comme la plupart des webséries proposent des déclinaisons sur un même thème, tu généralises rapidement.
Nicolas : Nous on mise plutôt sur les persos : si tu aimes les persos, tu suis la série.
Julien : Le public qu’on a rencontré nous a semblé assez ouvert, donc on a envie de les surprendre. On se dit que s’ils ont aimé les premiers épisodes, ça veut dire qu’ils apprécient les changements. Donc je pense qu’on fidélise un public qui a envie d’être surpris.
Laure : Et il y a de vrais débats dans le public, certains ont aimé l’épisode, d’autres pas et ils en parlent… Donc c’est bien que ça marche !
Parmi les épisodes-phares, on peut citer lesquels ? Cédric in Love…
Julien : Cet épisode, à la base, c’était un scénario de court-métrage qu’on avait écrit avec Nicolas et Jérôme en 2003. Ca devait faire 30 minutes, on l’a raccourci et on l’a réécrit pour les persos, et ça collait assez bien. Du coup, on n’avait pas trop d’intérêt à refaire quelque chose sur le même thème.
Nicolas : Dans un autre registre il y a Derrick à Twin Peaks. Je voulais absolument faire quelque chose autour de Twin Peaks, mais les autres me disaient non, on va faire un truc sur Derrick, et finalement on a fait Derrick à Twin Peaks !
Julien : Le meilleur commentaire que j’ai lu sur cet épisode, c’est qui un mec qui disait : « ça n’apporte rien ni à l’univers de Derrick, ni à l’univers de Twin Peaks ! » (rires)
Aude : ça n’enlève rien non plus !
Moi, l’un de mes préférés, c’est Far-Trek !
Julien : Cette idée s’est développée après avoir projeté les 4 premiers épisodes de Hello Geekette à des copains.
Nicolas : Beaucoup de gens ont cru que la dimension making-of était réelle et que ça s’était vraiment passé comme ça, le bordel, tout le monde s’engueule…
Laure : C’était un peu plus amical ! C’était très marrant. J’ai adoré avoir tout le temps les mains dans le dos ! (rires) Même en courant !
Nicolas : Et aucun des acteurs n’avaient tourné avec un fond vert, c’était une vraie expérience !
Julien : L’un des seuls trucs de vrai dans le making-of, c’est que Jérôme est à peu près pareil dans la vie, assez sec. Les comédiens vont lui dire « ça va, c’était bien ? » et lui va répondre « mouais… ». Et sa phrase « Qui rit au tournage pleure au visionnage », il l’a sorti des millions de fois ! (rires)
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Et en tant qu’acteur, ça apporte quoi de jouer dans une websérie ?
Xavier : Moi je suis plutôt réalisateur à la base, mais j’aime beaucoup jouer la comédie, j’ai fait un peu de théâtre de rue, je joue dans mes courts-métrages, ceux des autres… Jouer dans la série ça m’a permis de voir mes amis, et jouer avec des professionnels, ça m’a donné envie d’en faire plus et ça m’a poussé vers l’avant.
Laure : Ca m’a beaucoup apporté, c’est une vitrine, n’importe qui peut nous voir ! J’ai la chance de jouer un personnage très particulier, très différent de ce que je joue habituellement.
Julien : Au début, le rôle de Sophie était tenue par une vraie gothique qui a du arrêter de jouer car ça la gênait professionnellement. On avait rencontré Laure au casting d’un court-métrage de Nicolas en 2007, et on a tout de suite pensé à elle !
Nicolas : Et voilà, trois jour avant le tournage, embauchée ! (rires)
Tous les acteurs ne ressemblent pas à leur personnage, donc !
Julien : Tous les comédiens ne ressemblent pas traits pour traits à leur personnage… Audrey Simon, qui joue Eléonore, dans la vie c’est une vraie geekette ! Mais comme son personnage, elle est très « grande gueule », elle dit ce qu’elle pense. C’est plus une base de caractère commune.
Aude : J’ai des connaissances moins pointues que Valérie mais on a des bases communes, notamment concernant les références cinématographiques… on a la même énergie, un caractère proche, un côté exalté.
Certains d’entres vous ont un compte Facebook destiné à leur personnage. Il y a une volonté de prolonger la série sur les réseaux sociaux en rendant les personnages autonomes ?
Laure : On a eu envie de le faire à un moment donné pour prolonger les contacts qu’on avait les gens sur les salons. Ils avaient envie de parler avec nous et c’était facile par ce biais. Moi, je reçois des messages de gens qui m’envoient des liens vers des groupes de Metal… ça permet de créer un lien facilement.
Xavier : C’est impossible d’accepter tous les fans de la série sur ton compte perso, sinon tu as 4000 amis… Là c’est un bon moyen de prolonger la série.
Aude : Ca a été spontané ! C’est très drôle quand Sophie parle avec Valérie par comptes Facebook interposés, c’est une façon de jouer la comédie d’une autre façon.
Pour finir, parlons un peu de La Vie Rêvée de David L., le long métrage que vous avez tourné cet été…
Julien : Tout le monde a participé ! L’épisode sur David Lynch a été le catalyseur. Ca faisait longtemps que je voulais faire un long métrage sortant des sentiers battus. L’idée n’était pas de faire une version longue de l’épisode, mais on avait vu George Lucas in love et on s’était dit que ça serait génial de faire la même chose avec David Lynch. Au final c’est devenu un peu plus sérieux, on n’a pas fait une simple comédie. Notre idée ça a été de montrer comment Lynch, à l’époque où il voulait être peintre, a rencontré des gens qui l’ont guidé vers son univers étrange. Mais ça parle aussi de choisir sa vie, ce que l’on veut faire plus tard, et trouver sa place dans la société… ça se rejoint sur Hello Geekette là-dessus car ça parle de gens qui sont un peu différents des autres, mais ce n’est pas le même style. Nous sommes actuellement en pleine post-production pour une distribution prochaine.
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Merci à Julien Pichard, Nicolas Ramade, Aude Lanciaux, Laura Maloisel et Xavier Ameller pour le temps accordé pour cette interview. Hello Geekette est diffusé sur Mangas le Dimanche à 18h50 puis rediffusé le Mercredi à 20h25 et à 23h00. Les deux premières saisons sont toujours en vente en DVD !
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