A l’occasion du lancement de la bêta de Titanfall, nous avons été convié par Microsoft et Electronic Arts à tâter du pad pour apprivoiser Titanfall, attendu sur Xbox 360, Xbox One et PC le 13 mars prochain. Voici nos impressions sur ce FPS multijoueur qui décoiffe.
Proposer un jeu dans lequel on peut contrôler un robot géant, ou mecha, ce n’est pas spécialement très nouveau dans l’univers du jeu vidéo : les Armored Core et compagnies peuvent en témoigner. du coup, on imagine que les développeurs de chez Respawn Entertainment ont eu une certaine pression sur les épaules, pour apporter un souffle nouveau à un genre déjà bien éprouvé, et ravivé dans l’imaginaire collectif par des films comme Pacific Rim, dont les Jaegers ont de quoi faire fantasmer tous les geek. Ajoutez à cela que Titanfall est l’un des premiers titres réellement nouveaux à embrayer en exclusivité sur les consoles de Microsoft – 360 et One, en plus du PC – et qu’il s’agit d’un titre exclusivement online, et vous avez un beau florilège des enjeux de cette nouvelle franchise.
Le choc des Titans
La bêta débute avec un tuto d’une quinzaine d’étapes, permettant d’apprendre à maniabilité le personnage – le pilote – et le Titan. Si les commandes de base sont celles d’un FPS classique – sauter, tirer, donner des coups au corps-à-corps – on trouve quelques subtilisés intéressantes, comme la possibilité de rider contre les murs sur de courtes distances, ou se rendre temporairement invisible à l’aide d’un système de camouflage. Autant de petits trucs qui ont leur importance sur le terrain, dans des maps pleines de recoin.
Du côté du Titan, ce qui saute tout de suite aux yeux, c’est la fluidité de déplacement et la grande maniabilité, qui confèrent un sentiment d’immersion presque immédiat : on se sent à l’aise et fort aux commandes de l’un de ces géants mécaniques, ce qui ne fait qu’augmenter le plaisir de jeu.
C’est l’histoire d’un Mech…
Une fois passé cette introduction sous la forme d’un tutoriel, la bêta nous fait immédiatement passer aux choses sérieuses en nous faisant choisir le mode de jeu désiré parmi trois propositions : Attrition, qui correspond à un match à mort par équipe, Hardpoint Domination, soit un capture the flag, et Last Titan, un match à mort où l’équipe gagnante est celle à qui il reste au moins un Titan debout à la fin de la partie.
La bêta ne s’embarrasse pas de fioritures scénaristiques et à ce stade, on ne sait pas vraiment si le jeu offrira un semblant de contexte pour situer les combats qui se déroulent dans cet univers résolument futuriste – et accessoirement dévasté.
Du côté du choix des classes, on en trouve trois aussi bien côté pilote que Titan : d’un côté, Riffleman, Assassin et CQB et, de l’autre, Assault, Tank et Artillery. Les armes sont le principal facteur de variation chez les pilotes, tandis que du côté des Titans s’ajoutent également des avantages tactiques. La version finale du jeu permettra de débloquer, à chaque niveau gagné, de nouvelles armes, classes et personnalisations.
Un gameplay nerveux
Une fois le choix de mode et de classes fait, on est catapulté dans une partie soit immédiatement, soit au bout de quelques dizaines de secondes. A partir de là, c’est de l’action non-stop : les quelques maps proposées par la bêta offrent une multitude de cachettes et de points élevés permettant de traquer pilotes et Titans. Chaque frag permet de réduire le délai fatidique au bout duquel vous pourrez, à votre tour, appeler votre Titan : ce dernier sera apporté par avion et tombera littéralement du ciel, expliquant du même coup le titre du jeu. Il ne vous reste plus alors qu’à monter à bord et à dérouiller du Titan ennemi jusqu’à l’explosion, en vous servant de vos armes lourdes et même de vos points d’acier. Jouissif !
Fluide, maniable et immersif, Titanfall a tout ce qu’il faut pour faire partie de ces titres multijoueurs chronophages dans lesquels on enchaîne les parties sans voir le temps passer. Espérons néanmoins que la version finale comportera suffisamment de modes de jeux et de maps pour éviter toute lassitude avant l’arrivée de DLC qui seront forcément de la partie, et que les serveurs tiendront le choc – car le lancement de la bêta n’a pas été sans problème de ce côté-là. rendez-vous le 13 mars !