Quand Bioware a annoncé qu’un mode multijoueurs serait présent dans Mass Effect 3, les fans de la saga ont légitiment émis leurs craintes sur les répercussions que cela pourrait avoir sur le jeu, d’autant plus que cette partie est censée influencer le déroulement de la campagne solo (vous pouvez d’ailleurs retrouver le test d’Aurigabi en cliquant ici). Qu’en est-il au final ?
Le mode multijoueur propose à 4 joueurs de coopérer pour repousser des vagues d’ennemis afin de contribuer à renforcer les défenses au sein de 5 secteurs répartis en 6 maps : le système Terminus (Terminus), l’espace concilien extérieur (Cyone), l’espace concilien intérieur (Tuchanka), l’espace de l’Alliance interstellaire (Novéria et Benning), la travée de l’Attique (Ontarom). On note au passage que les maps sont issus de certaines missions de la campagne solo, notamment des missions N7, mais que les ennemis sont quant à eux différents. Vous devrez vous défendre contre des Moissonneurs, les soldats de Cerberus ou des Geths et pour cela, vous avez le choix parmi 6 classes de personnages différentes :
- Les adeptes qui sont particulièrement efficaces contre des ennemies organiques.
- Les soldats, spécialisés dans les armes et qui s’avèrent être une des meilleures forces de frappe en continue à moyenne distance.
- Les franc-tireurs qui sont plutôt en retrait, misant sur la discrétion et des frappes à longue distance plus lentes mais puissantes.
- Les sentinelles qui disposent à la fois de compétences contre des adversaires organiques et contre des ennemis robotiques mais qui ont surtout une défense un peu plus renforcée.
- Les ingénieurs qui peuvent disposer de drones de combats et de tourelles de défenses tout en désactivant les défenses ennemies.
- Les porte-étendards qui peuvent se rapprocher très rapidement sur le front adverse et terrasser leurs adversaires essentiellement au corps-à-corps.
Chaque classe se compose de différentes races qui proposent une panoplie de compétences différentes mais contrairement à Shepard, vous ne pourrez disposer que de 3 techniques actives au maximum : les gachettes R2 et L2, en plus de la touche triangle, sont mises à contribution en tant que raccourcis pour leur utilisation, comme dans la campagne solo. Pour les attaques avec les armes, on ajuste sa visée avec L1 et on tire avec R1. La touche rond permet d’effectuer des attaques aux corps à corps, la touche carré de changer d’armes ou de recharger. Enfin, la touche croix, une des plus sollicitées, permet de sprinter, d’effectuer une roulade (sauf pour les Turiens et les Krogans) , de se mettre à couvert, de passer un obstacle ou de réanimer un coéquipier.
De l’art de se préparer au combat
Avant de commencer sa toute première partie en multi, le jeu réclame le code du pass permettant d’accéder au service et qui est fournit avec le jeu. Si vous avez acheté le jeu d’occasion ou si un de vos amis révoltés par la fin du jeu vous a gracieusement filé sa copie pour ne pas brûler le disque, vous devrez dépenser environ 10 euros pour vous procurer un pass sur le SEN. Le jeu vous demandera également de vous inscrire sur Origin si vous ne disposez pas encore de compte. Une fois cette partie administrative terminée, vous êtes accueillis avec un pack de bienvenue qui comprend quelques objets de base histoire de ne pas commencer les mains vides.
Vous avez accès à toutes les classes dès le début, mais seulement en temps qu’humain : les autres races, qui disposent de compétences différentes, devront être débloquées à l’aide de packs qu’il faudra acheter avec des crédits… ou contre quelques euros. Il existe 4 types de packs qui contiennent toujours 5 éléments:
- Le pack recrue qui vous coûtera 5000 crédits et disposent d’armes, de personnages et des objets de bases. Avec beaucoup de chance, on peut avoir un objet rare.
- Le pack vétéran qui vous coûtera 20 000 crédits ou 0,99 euros et disposent des même éléments (des armes, des personnages et des objets) un peu plus précieux mais qui vous assure l’obtention d’au moins une rareté.
- Le pack spectre qui vous coûtera 60 000 crédits ou 1,99 euros et disposent des meilleurs équipements du jeu.
- Le pack équipement qui vous coûtera 20 000 crédits ou 0,99 euros et qui ne contient que des objets.
On rappellera pour celles et ceux qui voudraient dépenser des vrais sous que le jeu passe par la Playstation Store pour effectuer les transactions et que le dépôt minimum s’élève à 5 euros… mais très honnêtement, les crédits sont amplement suffisant pour s’amuser et cette option de paiement n’est là que pour les personnes vraiment très pressées d’en découdre avec facilité contre une IA. Les packs sont le seul moyen d’enrichir et améliorer ses équipements : chaque joueur est donc à la merci du hasard et tomber sur les meilleures armes du jeu, puis les améliorer, ne sera pas forcément une mince affaire.
Pour gagner des crédits, il faudra évidemment remporter des victoires avec le personnage que vous aurez choisi de déployer. On peut librement nommer son bonhomme (qui peut être un homme ou une femme pour les humains) et personnaliser 2 couleurs : la couleur première et celle des détails. Il faudra débloquer, toujours via les packs, la personnalisation des couleurs secondaires, du motif du camouflage, de la couleur du camouflage et des lumières. Pas de personnalisation possible du visage mais ce n’est pas bien grave puisque tous les humains portent des casques différents en fonction de leur classe.
Avant de terminer le déploiement de notre unité, il faudra lui assigner des points de compétences : toutes les classes disposent de 5 caractéristiques qui ont 6 rangs d’amélioration. Plus le rang est élevé, plus il nécessite de points (1 point pour le rang 1, 2 points pour le rang 2 et ainsi de suite). A partir de 4ème rang, vous aurez systématiquement le choix entre 2 évolutions différentes et non-cumulables : il faut donc choisir judicieusement en fonction de sa façon de jouer.
Les caractéristiques se composent d’améliorations pour les 3 compétences actives de votre personnage et 2 compétences passives qui agiront sur votre puissance d’attaque (avec les armes ou les compétences) et votre défense (points de vie, rechargement du bouclier, etc…). Si jamais vous vous plantez dans la répartition des points ou si vous voulez répartir différemment les points, vous pourrez toujours tout réinitialiser via un objet obtenu aléatoirement dans les packs. Dans le pire des cas, vous pourrez promouvoir votre personnage une fois le niveau maximum atteint qui rejoindra alors la campagne solo sous forme de 75 points supplémentaires à la force militaire active : cela aura pour effet, dans la partie multi, de le remplacer par un personnage de niveau 1.
Remportez des victoires et combattre efficacement permet d’engranger de l’expérience et de gagner des niveau, sachant que le seuil maximum est fixé à 20 et permet d’avoir 4 compétences au rang maximum et une compétence au rang 5.
L’armement : une question de choix Toutes les classes peuvent utiliser tous les types d’armes sans aucune restriction particulière, si ce n’est leur poids : le rechargement de vos pouvoirs est influencé par votre encombrement donc plus vous serez lourdement armés, plus vos compétences prendront du temps à être disponible de nouveau. Il existe 5 types d’armes :
- Les fusils de précision, qui disposent toujours d’une lunette de visée avec zoom
- Les fusils d’assaut qui peuvent tirer des balles de façon automatique ou semi-automatique et qui inclus aussi les lance-grenades.
- Les mitraillettes légères et aux tirs automatiques mais peu stables.
- Les fusils à pompe puissants mais à la portée réduite.
- Les pistolets qui peuvent se décliner en différents types.
Contrairement à Shepard, vous ne pouvez choisir que 2 armes au maximum, comme les membres de votre commando. Mais contrairement au commando de la campagne solo, vous pouvez vraiment choisir n’importe quelles combinaisons d’armes ou vous équiper d’une seule arme. A vous de
choisir si vous souhaitez privilégier votre offensive en tirant ou via vos compétences. A ce titre, les races qu’il est possible de débloquer peuvent grandement influencer ce choix grâce à leurs différences par rapport aux humains. On regrettera peut-être, du coup, que certaines classes puissent s’avérer être beaucoup plus efficaces que d’autres étant donné qu’elles ont accès à toutes les armes.
Vous disposez aussi de 4 objets de type « matériel » qui sont utilisables via la croix directionnelles : des boites de munitions, du médi-gel si vous êtes mis K.O., des kits de survie qui font office de trousses de soin personnelles et un lance missile Cobra qui fait très très mal (si vous visez juste). Vous pouvez transporter 2 objets de chaque type sur le terrain et en stocker un bon paquet. Il est possible d’augmenter le nombre de matériels transportables sur le terrain via des bonus accordés via les packs. Avec ces derniers il est également possible de rajouter 3 types de bonus : un bonus de dégât pour les armes, un bonus d’effet spécial sur les munitions et un bonus d’armure qui peut influencer différentes propriétés de son personnage. Mais concrètement, c’est surtout le comportement des joueurs qui primera sur l’efficacité ou non de l’équipe, au-delà même du gameplay de chacun.
Concilier tous les types de joueurs autour d’un même objectif
L’un des atouts majeurs de ce mode est incontestablement la dimension coopérative au-delà même du principe du jeu. Les victoires remportées permettent de maintenir l’ordre dans les différents secteurs du théâtre de guerre et influence un des aspects de mode solo : la force militaire active. Même sans participer activement au multijoueurs, vous bénéficiez des bienfaits de l’ensemble des victoires des joueurs. Sur Playstation 3, les lignes défensives tiennent bon et la menace est systématiquement repoussée de 93 à 100%. Un des tours de force de Mass Effect 3 est de permettre à des joueurs passionnés par l’aspect compétitif des jeux en ligne de rendre service à des joueurs un peu moins accro ou qui préfèrent se contenter de la campagne solo. Une sorte d’aide indirect qui ne requiert même pas à ces joueurs de communiquer entre eux et qui permet aux différents types de joueurs de cohabiter. Pour de nombreuses personnes, ce détail pourrait paraître insignifiant mais à la vue des productions déjà sorties jusque là, très peu de titre parviennent à unir uniquement à travers un système de jeu différents types de joueurs et différents niveaux de jeux, de sorte que même le plus prétentieux des joueurs, finalement, ne pourra qu’améliorer votre force militaire active par son arrogance puisque les victoires sont bénéfiques pour tout le monde. Certes, il ne s’agit pas non plus d’une solution magique qui fait disparaître comme par enchantement tous les problèmes que l’on peut rencontrer comme le jugement systématique en fonction de votre niveau N7 et votre équipement sans qu’on vous donne la chance de faire vos preuves.
Mais de la même façon, chacun et chacune se doit également de suivre le cheminement logique proposé par le mode multijoueurs. Ainsi, 3 types de défi sont proposés : bronze, argent et or qui correspondent chacun, en réalité, à un niveau de difficulté. Evitez donc d’attaquer directement par l’or si vous n’êtes que niveau 1 ! Non seulement cela desservirait les efforts des joueurs pour repousser les invasions mais en plus, vous mettrez systématiquement vos coéquipiers en danger (qui tenteront de vous sauver) ou vous passerez le plus clair de votre temps à regarder les autres jouer plutôt que de jouer vous-même. Plus le défi est difficile, plus il rapporte de points d’expérience et de crédits en cas de victoire. En cas d’échec, ça rapporte forcément moins.
Pour trouver une partie, vous avez le choix parmi trois filtres différents : l’emplacement, l’ennemi et le défi. Le matchmaking se fait alors automatiquement et tente de vous trouver la partie qui convient le mieux à vos choix. Vous pouvez également choisir de créer et d’héberger une partie public ou privée. A noter qu’il existe une option aléatoire pour l’emplacement et l’ennemi qui octroie chacun respectivement un bonus de 10% et de 15% d’expérience. Dans le lobby d’attente, on peut préparer son personnage à la bataille et ajuster les derniers réglages, voir l’équipement de ses partenaires et leur niveau, voter pour expulser un joueur du lobby et, évidemment, se rendre prêt pour que la partie démarre.
« Alors ? On joue ? »
Une fois l’action lancé, les 4 joueurs se retrouvent sur l’une des 6 maps que proposent le mode : il s’agit de 6 endroits que l’on visite au cours de quêtes dans la campagne principale. Chaque partie se déroule en 10 phases de jeu durant lesquels on affronte différents types d’opposants en fonction de l’ennemi que l’on affronte. On ne rencontrera donc jamais de mixe Cerberus + Moissonneurs par exemple. Durant ces phases, il faut éliminer des vagues d’ennemis qui sont de plus en plus nombreuses au fur et à mesure de votre progression : vous avez toujours quelques secondes pour récupérer un peu et vous repositionner entre chaque étape. Le début et la fin de toutes les phases sont annoncés, on vous indique même où se trouve la toute dernière cible si jamais vous mettez trop de temps à la retrouver pour passer à la vague suivante. Durant les attaques, vous rencontrerez les mêmes adversaires de la campagne et les techniques pour se débarrasser de chacun d’entre peuvent être réemployées en solo et vice-versa. Certaines classes et races ont des prédispositions face à un type d’ennemi en particulier entre les Geth, les forces de Cerberus ou les Moissonneurs.
Cependant, 3 fois durant la partie, des objectifs alternatifs peuvent survenir : éliminer 4 cibles différentes bien précises avant la fin d’un compte à rebours, pirater un système informatique en tenant une position fixe dans le temps impartis ou activer/désactiver 4 interrupteurs. Bien évidemment, il faut faire le tout en étant attaqué constamment par l’ennemi. Une 11ème et dernière phase consiste à résister aux assauts ennemis et se trouver dans la zone d’extraction avant la fin d’un compte à rebours.
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Le gameplay est plutôt plaisant dans son ensemble, les habitués ne seront pas trop perdus mais, à l’instar de The Old Republic, il faudra faire l’impasse sur certains éléments du gameplay qu’il est impossible de retranscrire dans une expérience de jeu en ligne comme la mise en pause du jeu ou le ralentissement de l’action. Mais ceci n’est guère un problème au final étant donné que cette fois-ci, vous serez épaulés de 3 coéquipiers, contre 2 dans la campagne offline en solo, et qui seront toujours plus efficaces, la plupart du temps, qu’une intelligence artificielle qui ne se décalera quasiment jamais quand une grenade se trouve à proximité par exemple. Il faudra faire preuve de pas mal de tactiques et la diversité des classes est primordiale pour augmenter ses chances de survie.
De nombreuses tactiques sont possibles et la recherche systématique du « frag » n’est pas toujours la bonne approche : il faut constamment faire en sorte de ne pas se retrouver débordé en restant groupé mais toujours en mouvement, utiliser intelligemment les « skills » pour ralentir ou stopper l’action d’un ennemi pour s’occuper d’un autre flanc ou éliminer d’autres cibles, servir d’appât pour faciliter le travail de ses coéquipiers, etc… Tout cela ne paraîtra pas forcément évident pour les défis de type bronze ou argent mais si vous décidez de vous attaquer à un défi de type or, vous constaterez rapidement « qu’avoir du skill » ne fait pas tout !
Le mode se révèle amusant et permet de décompresser entre deux sessions aux commandes de Shepard. Cependant, on fait très rapidement le tour du mode multi étant donné l’aspect répétitif de l’action et le nombre de maps, finalement, assez restreint. S’il est agréable d’avoir le sentiment d’être un peu moins seul à sauver l’univers, on regrettera quand même un tout petit peu que les développeurs n’aient pas cherché à aller un peu plus loin sur ce point, notamment pour le côté épique et héroique qui aurait gagné à être un peu plus présent : on aurait, par exemple, pu se retrouver en plutôt en plein coeur d’une bataille pour défendre une planète ou tenter de se frayer un chemin pour faire évacuer des habitants d’une planète ou encore porter secours sur un front. Le potentiel est bien là mais les règles du mode de jeu qui consistent à attendre des vagues d’ennemis n’aident pas vraiment à l’immersion et nombre de joueurs s’attendaient peut-être plus à mener des batailles dans un climat désespéré comme le laissait suggérer certaines illustrations.
Le problème du mode multijoueur, c’est qu’on a vraiment trop l’impression de jouer à un mode alors qu’il aurait pu réellement apporter un complément d’expérience au scénario de Mass Effect 3, sans pour autant influencer son déroulement et ce, tout en gardant les spécificités de ce mode de jeu : le système d’escouades semble pourtant parfait pour participer à des missions indépendantes qui pourraient se dérouler en parallèle à l’histoire sans pour autant être capitales. Reste à savoir si c’était techniquement possible ou si c’est par manque de temps que cela n’a pu se faire (ou si tout bêtement c’était une mauvaise idée !).
Quelques inconvénients un poil agaçant
Le jeu est loin d’être un exemple de stabilité encore et quelques bugs peuvent encore survenir, principalement des problèmes de collisions. Quelques plantages sont survenus pendant le test mais difficile de déterminer si cela provenait du jeu ou de la console, on restera donc prudent avant d’affirmer que c’est le titre de Bioware qui est fautif.
Si le matchmaking automatique fait plutôt bien son boulot en général, on aurait quand même aimé avoir la possibilité d’évaluer le ping des joueurs histoire d’augmenter un peu plus les chances de finir correctement une session. Les lags peuvent provoquer quelques problèmes de jugement de la part du jeu et invalider les dégâts causés à l’ennemi alors que tout porte à croire que l’ennemi est touché en pleine poire. Un peu frustrant donc quand on se retrouve engagé dans des séquences particulièrement mouvementées.
On regrette aussi de ne pas pouvoir couper le micro des autres joueurs, une option pourtant assez courante et qui permet d’éviter certaines parties particulièrement pénibles pour les oreilles quand le micro de la personne est d’une qualité discutable. Ceci étant, parfois, cela permet de prédire la future déconnexion d’un joueur, notamment quand il s’agit d’un papa et qu’on entend très clairement son adorable petite fille hurler « Daddy! Daddy! Hurry! »
Quitter une partie n’est d’ailleurs pas très pénalisant et certains joueurs n’hésitent pas à sortir de la partie en pleine session, voir même avant qu’elle ne débute et si jamais vous êtes déconnectés de la partie par erreur, aucun moyen de retourner dans celle-ci. L’absence de pénalité peut malheureusement encourager les gens à être un peu moins solidaire des joueurs moins expérimentés, même si cela permet de se dégager facilement d’une partie où le QI des joueurs semblent provenir d’une autre galaxie. On aurait peut-être souhaité, malgré tout, un système permettant de combler plus facilement les absences en ajoutant un filtre permettant aux joueurs de choisir entre un lobby en stand-by et une partie déjà lancée : actuellement le jeu vous place en priorité dans des salles d’attente et, aléatoirement, dans une partie déjà lancée. La déconnexion du joueur qui héberge la session de jeu provoque automatique une réinitialisation de la vague: une situation un peu frustrante dans certains cas où il aurait été préférable que la partie soit maintenue et que seul le changement d’hôte soit opéré.
Si on met de côté ces quelques soucis inhérents à toutes expériences de jeu en ligne et qui peuvent être corrigés par de futures patches, le gameplay du jeu reste tout de même un peu frustrant sur certains points : difficile parfois de s’évader rapidement d’une rixe quand on se trouve pas très loin d’un élément du décor, votre personnage préférant se coller sur ce dernier plutôt que de faire une roulade.
Le jeu se montre particulièrement pervers également quand il s’agit de changer d’angle en position de couverture, votre personnage se relevant si vous ne glissez pas correctement sur l’élément suivant. Difficile aussi de se baisser puisque cette action est complètement dépendante du système de couverture et rend donc certaines situations compliquées : un peu plus de rigidité pour cet aspect du gameplay n’aurait pas été un mal car on ressent difficilement, manette en main, les possibilités de couverture.
On pourrait également s’agacer de temps à autre si on se décide à jouer plutôt sniper : il arrive de temps à autre qu’armer avec la lunette de visée ne pointe pas toujours dans la direction du viseur mais droit devant vous. On est donc obligé de se repositionner ou se mettre à découvert pour « sniper » au bon endroit dans ce cas là. De la même façon, si vous n’êtes pas totalement placé à l’extrémité d’un élément du décor en couverture, il peut arriver que la visée au jugé (avec la touche R1 par défaut donc) ne fonctionne pas.
On notera que l’intelligence artificielle pourra régulièrement réagir de façon improbable même si, globalement, elle s’en sort plutôt bien. Ne soyez donc pas surpris si un adversaire se met à couvert juste à côté de vous sans vous canarder : il n’a pas forcément décidé de se rallier à votre cause !
Enfin, même s’il ne s’agit pas vraiment d’un défaut, il est un peu dommage de ne pas vraiment savoir à quel point nos actions dans la partie multijoueurs influences la sécurité des secteurs mais qu’on sache par contre que le résultat total contribue à booster à plus de 50% la force militaire active.
En conclusion, le mode multijoueur tient plus du « bonus game » que d’un mode de jeu à part entière. On regrette forcément que les développeurs se soient contentés de recycler des niveaux de la campagne solo, créant ainsi un léger paradoxe par rapport au scénario. On s’étonnerait presque que les possibilités offertes par la structure du système de gestion soient sous-exploitées par de banales vagues d’ennemis à éliminer. On s’amuse beaucoup malgré tout grâce à l’aspect coopératif même si sur ce point, tout dépend de vos rencontres en ligne et si vous jouez ou non avec des proches. En dépit des défauts cités, il remplit bien sa fonction défouloir qui permet de bien décompresser avant de continuer à tenter de sauver la Terre… et le reste de l’univers !
Ce jeu je l’ai complètement retourné et mon test ne sera pas aussi gratifiant pour BioWare.
Tu as oublié les déplacements et mises à l’abri ou cachettes, mous et merdiques des personnages qui ont tendance à se coller là où on ne le leur demande pas avec parfois une impossibilité d’en sortir, des pouvoirs qui tardent à venir ou incapables, qui ne se font pas trop ressentir en mode bronze mais qui par contre en Argent et OR sont une catastrophe et exposent les joueurs avec la plus grande abbération, les armes qui ne sont d’aucune efficacité et d’une imprécision à faire braire un âne. En ce qui concerne ce que tu appelles les quelques bugs, ce jeu en est truffé du genre, connasses ninja démontées ou coincées dans une bulle donc inertes qui te tuent une équipe alors qu’elles sont censées ne plus pouvoir agir et oui et la partie est terminée du fait de ce type de connerie, ou se retrouver en l’air après avoir fait 60000 points et préférer attendre la fin de la partie afin de ne pas perdre les points et dans ce cas là l’équipe ben c’est advienne que pourra. Il y a d’autres conneries du genre qui ne sont toujours pas à ce jour corrigées et j’en ai tout un recueil. Alors, je me pose cette question . Ou ce jeu a été conçu par une belle équipe d’emmerdeurs qui manquent d’originalité au sujet de la difficulté, ou ils incompétents ce qui expliquerait pourquoi il n’y a pas de correctifs apportés à ce jour et je trouve ça irrespectueux vis à vis des joueurs.
Mon verdict à moi, ce dernier volet dans son ensemble est plus que très moyen et n’invite certainement au plaisir de jouer. D’ailleurs si j’ai l’occasion de les croiser lors d’un salon ou autre, puisqu’ils ne répondent jamais ou en tout cas n’ont aucun argument quand on les a au téléphone, je ne manquerai pas de leur envoyer ce que j’en pense dans les dents.
Volet n3 merdique, bordélique et sans intérêt, on se fout du monde……