CUI CUI ! C’est l’heure de la chronique WTF mes petits canaris ! Et aujourd’hui on s’intéresse à un film de haute volée qui nous prouve que ce n’est pas parce qu’on a touché le fond qu’il est impossible de creuser encore… Si The Room vous a mis plus bas que terre, Birdemic vous retournera de rire dans votre tombe ! Alors chevauchez vos licornes, et embarquez avec nous pour un voyage fabuleux au pays des oiseaux en carton-pâte ! Cette chronique est sponsorisée par Claude Allègre.
Bonjour, c’est Yann Arthus-Bertrand. L’heure est grave… La planète se meurt !
[Chef, chef, y’a l’autre moustachu qui s’est échappé ! Il commence à diffuser son message sur le web ! Que fait-on ???]
Chaque jour, des milliers d’espèce animales en danger se meurent : koala, ours blanc, pandas. Pire, d’autres continuent de se multiplier : Nabila, les chanteuses québécoises, etc. Préserver notre planète, c’est la première des priorités !
[Agent Muldy, Vite !!! Sortez le taser et débarrassez-nous de ça avant qu’il ne soit trop tard!]
[A vos ordres chef !]
Ca tombe bien, l’environnement, c’est justement le sujet de ce film ! Le réchauffement climatique fait des dizaines de victimes, et j’ai dans ce film, Birdemic, la preuve que si nous ne faisons rien, alors les oiseaux deviendront de véritables enflures qui s’en prendront à nos pépitos ! Saviez-vous que les oiseaux présentés dans ce film sont justement GZAAAAA…. GZAAAAA… GZAAAA….
[*BOUM* C’est bon chef ! Il est neutralisé !]
[Bien joué, Muldy, espérons que personne n’ai entendu cet hurluberlu !]
[Euh… Chef, on a un problème, les gens sont déjà derrière leur écran en train de lire, ils ont tout entendu avec les yeux…]
[Et merde… Bon, on va leur parler, on va voir comment on peut rattraper le coup].
Bonjour, ici les inspecteurs Cumber et Muldy, de la section arrestation du F.B.I (Film Bordéliques Interdits). Mesdames, Messieurs, vous venez d’échapper à une tentative d’attentat cinématographique savamment orchestrée par le complot écologiste. Oubliez tout ce que vous avez lu ou entendu, c’est un mensonge ! Au même titre que tous ces ragots sur le fait qu’il n’y a pas eu de voyage spatial, que tout était un tournage en studio. Difficile à croire, en effet, nous allons néanmoins vous apporter la preuve de ce que nous disons.
Ce film, Birdemic, est l’œuvre d’extra-terrestres ! Il n’y a pas d’autres explications autrement !
[Et voila, il est lancé… Merci, Arthus-Bertrand, merci !]
Quoi ??? Vous croyez que je ne vous vois pas rire derrière votre écran ? Agent Muldy, vous aussi ??? Bon ben puisque c’est comme ça, on va en parler de ce Birdemic, vous allez voir si ça ne vient pas d’une autre galaxie !!! D’ailleurs c’est plus qu’un film, c’est une menace, on nous annonce déjà à quelle sauce nous allons être mangé !
Tiens ben déjà pour commencer, regardez cette jaquette ! Non mais regardez cette jaquette !!! On dirait presque que les oiseaux ont été collés manuellement sur un poster de vue d’ensemble d’une ville ! Aucun doute, elle aurait totalement sa place aux côtés des jaquettes graphiquement tourmentées et distendues réalisée par d’autres Aliens du cinéma, comme celle du The Room, de Tommy Wiseau. Sauf qu’ici, on a la version minimaliste. Pourtant les Extra-Terrestres, ils ont une technologie avancée, mais nooooon, discrétion oblige, ils ont du utiliser Paint pour se fondre dans la masse ! Non ?
Mais les apparences sont parfois trompeuses, dit le dicton. « Don’t judge a book by his cover », on ne juge pas un livre sur sa couverture, disait le Dr Frank N’Furter dans The Rocky Horror Picture Show ! (Un autre extra-terrestre, soit dit en passant…) C’est vrai, quoi, le résultat ne peut pas réellement ressembler à cela… Non ? Non ? … Et ben je vous le donne dans le mille : SI ! Ah, ça, accrochez-vous : l’expérience Birdemic, Shock and Terror ne fait que commencer !
[youtube Yy-9YLpC5uM 640 360]
Birdemic : bien plus qu’un simple film…
Pour vous c’est un film, Birdemic, n’est-ce pas ? Que vous êtes naïf ! Votre Internet, vos magazines vous mentent ! On vous ment, nom d’une Arlette Laguiller !
Alors effectivement, on peut tout à fait dire que Birdemic, c’est le 3e film de James Nguyen, connu également sous le surnom de « The Master of Romantic Thriller » en raison de la récurrence de ces deux thèmes dans ses films. Enfin, de romance, oui, « d’intrigue »… Toujours est-il qu’avec Birdemic, tourné en 2008, le réalisateur, grand fan de Hitchcock devant l’éternel, a réalisé ici un film tellement improbable que le mot improbable semble avoir été inventé pour ce film ! Ah ça oui, nul doute que les amateurs de nanars planeront devant ce chef d’œuvre interplanétaire qui prétend lui aussi au titre de « meilleur plus mauvais film de tous les temps » aux côté de The Room et autres Ed Wooderies. Un film dans lequel James Nguyen a mis tout ce qu’il aime : de l’amour, des oiseaux, et des balades en voiture…
D’ailleurs, le film qui pourrait presque se revendiquer d’un genre à lui tout seul : le nanar écologique à tendance hitchcockienne sous perfusion. Mais ce serait être dupe ! Car ce qui a prit la forme d’un film n’est en réalité qu’un plan pour nous envahir ! Un plan extraterrestre !
Je vous explique. Birdemic suit le parcours de Rod, un vendeur d’une compagnie informatique au succès fou : une vente record lui permet de fonder sa propre compagnie de technologies durables. Et en plus, il vient de rencontrer Nathalie, une jeune mannequin pour une célèbre marque de sous-vêtements ! Mais alors que les deux tourtereaux consomment enfin leur amour, voila qu’une armée d’aigles décident d’attaquer la ville à coup d’explosions kamikazes et de fientes, et vous tuent même quand vous faites un gros caca… AH ZUT ! Je viens de vous spoiler l’intégralité de l’intrigue la… Ou plutôt, de leur plan d’attaque !
La seule séquence d’ouverture suffit de s’en convaincre : au cours d’une très longue séquence générique (plus de 4 minutes, tout de même), le réalisateur filme en caméra embarquée un trajet en voiture qui ferait passer l’intro de Drive pour un chauffard sous cocaïne. Problème seulement : montrer un bout de trajet en voiture, pour exprimer le déplacement des personnages, passe encore. Mais filmer L’INTEGRALITE du trajet du héros qui s’en va prendre un petit déjeuner pendant plus de 4 minutes, c’est long, c’est très long…
Alors quand en plus, on se retrouve avec une séquence entièrement cadrée de travers, où le tableau de bord vient sans cesse obstruer la moitié de l’image et cacher le paysage… La vous vous dite : mais non, tu déconnes, c’est pas possible ! Et ben comme dirais P’tit Louis, le fromage des gastronomes en culotte courte : REGARDEZ SI J’DECONNE !
Je ne vois qu’une seule explication rationnelle à cela : si la caméra est de travers, c’est que le réalisateur tenait à rester discret et filmer sans se faire repérer. Pourquoi ? Mais parce qu’il était en repérage des lieux où se dérouleraient l’attaque pardi ! Sinon pourquoi nous montrerait-il l’intégralité du parcours ? Bon, et je ne mentionne même pas la musique totalement prise de tête qui consiste en une seule petite séquence de trois notes, très étendues et passées en boucle pendant 4 minutes. Ajoutez à cela une typographie qui laisse croire que le générique a été monté sous PowerPoint, et vous obtenez l’un des génériques les plus mémorables de votre vie !
De plus, le réalisateur nous refait le coup 2 à 3 fois de plus dans le film, nous filmant l’intégralité du trajet de Rod se rendant au travail avec un découpage d’une précision à faire pâlir Martin Scorsese : Rod prend son petit-déjeuner/Rod sort de la maison/Rod entre dans sa voiture/Rod conduit/Rod tourne à droite/Rod tourne à gauche/Rod s’arrête au feu/Rod arrive au travail/Rod se gare/Rod coupe le moteur/Rod descend de voiture/Rod ferme la porte/Rod marche jusqu’à son bureau, etc.
On se croirait presque dans une pub de la prévention routière censée montrer les bonnes manières pour conduire ! Vous en voulez encore ? Car l’intégralité du film offre des scènes illustrant avec une minutie extrême le quotidien de leurs personnages : Rod et Nathalie au travail/Nathalie appelle une copine en plein coït/Rod et Nathalie au restaurant/ Rod drague, Rod appelle Nathalie au téléphone, Nathalie va voir sa maman, Nathalie et Rod se promènent sur la plage, Rod va faire caca emmène Nathalie danser, Rod et Nathalie font du tir au pigeon, Rod et Nathalie essaient d’échapper aux oiseaux, et ainsi de suite jusqu’à épuisement de l’histoire.
Le but de la manœuvre ? Mais tout simplement faire une étude du mode de vie humain pour en faire le témoignage auprès de leur armée ! C’est pas moi qui le dit, mais Cline Tistwoude : garde tes amis près de toi, et tes ennemis encore plus prêt ! Nous connaître pour mieux nous détruire !
Devant cet enchevêtrement de scènes dont chacune pourrait devenir un album de la série Martine, on se dit que toutes auraient pu être raccourcies de moitié. Mais cela reviendrait à passer de 1h30 à 40 minutes de film… En effet, à maintes reprises, la caméra reste en plan fixe plusieurs secondes de trop : par exemple en continuant de filmer une route alors que la voiture est déjà sortie du cadre, ou encore en restant plus de 10 secondes sur un bâtiment afin de nous faire comprendre que c’est bien dans ce bâtiment que notre héros rentre (ou que c’est ce bâtiment qui fera l’objet d’une frappe aérienne par la soucoupe volante). Seulement voila, Birdemic, c’est comme les piles Duracell : ça dure beaucoup plus longtemps que ça en a l’air !
Les 45 premières minutes les plus longues de votre vie
Les 45 premières minutes du film sont ainsi entièrement dédiées à la présentation des personnages, la rencontre des deux tourtereaux, le développement de leur idylle, etc. Et 45 minutes, c’est long, surtout quand il ne se passe pas grand-chose. En 45 minutes, n’importe qui aurait déjà réalisé trois tartes au concombre… Et surtout, 45 minutes sans voir le moindre bec d’oiseau ou sans la moindre menace qui commencerait à planer sur nos tourtereaux, à tel point qu’on se demande si on n’est pas plutôt devant un épisode « Des jours et des vies » !
Tiens, et vous vous rappelez quand, enfant, tonton Robert venait manger à la casba le dimanche midi ? Vous vous souvenez, quand, sans se douter le moins du monde du châtiment qu’il faisait subir au monde, tonton Robert vous mettait le film de ses vacances dans la Creuse, filmé avec son caméscope première génération où la visite du Musée de la Terre Glaise disputait le prix de la mise en scène et du découpage à un épisode de Derrick ?
Non car Birdemic se pose là niveau réalisation ! Si c’était vraiment un film, il y aurait des travelling, des plans séquences, pas uniquement des plans fixes et des champs/contrechamps, n’est-ce pas ? Ce qui m’amène à confirmer ma théorie que ce film a été réalisé par des gens d’une autre galaxie !
Idem, visiblement, les extraterrestres ont l’ouïe ultra fine, et ne semblent pas avoir besoin de preneur de son dans la vie de tous les jours. Sinon, comment expliquer le son tel qu’il est livré dans le film ? Tiens, attendez, voici un exemple :
[youtube 3cVtUnGPl5c 640 360]
Comme vous pouvez le constater, un coup, le son est relativement audible, l’autre, pas du tout ! Mieux encore, le bruit du vent, de la circulation des voitures vient en permanence ajouter du bruit de fond aux dialogues, quand ce bruit ne recouvre pas les dialogues ! Mais j’ai ma petite idée sur la question, avec leur ouïe ultra fine, ils ont volontairement du rendre inaudible les paroles pour qu’eux seuls soit en mesure d’entendre, et ainsi se faire passer des messages sous nos yeux, en toute discrétion ! Pépère la vie quoi !
Alors oui, on peut arguer que le film était doté d’un très faible budget, à tel point que, lorsque les acteurs ne tournaient pas dans une scène, ils devaient eux même porter certains accessoires nécessaires pour tourner ladite séquence, des spots de lumière, par exemple ! On peut également arguer du fait que James Nguyen est avant tout un passionné, qu’il viendrait du monde de l’informatique et n’a pas fait d’étude de cinéma. Il est devenu réalisateur. Tout ça n’est qu’une couverture, je dis, pour masquer son vrai visage !
C’en est de même pour les acteurs, vous savez ! Pour tout amateur de nanar, un jeu d’acteur pareil donnerait toute sa valeur ajoutée au film ! Ah oui, je peux tout à fait comprendre votre point de vue cinéphile. Quelqu’un m’a dit que les acteurs semblaient venus tout droit d’une autre galaxie ! Tu crois pas si bien dire, que je lui ai répondu !!!
On dirait que tout est récité par cœur, au point d’en perdre toute spontanéité. Sauf qu’il s’agit là de phrases extrêmement banales, du type « Bonjour comment ça va ? », « Tu veux un café ? », ou même « C’est fantastique », mais tout répété sur un ton monocorde, monotone, surtout par l’acteur principal ! Même sa façon de marcher semble peu naturelle !
Quant à l’actrice principale ? On voit bien qu’elle est de mèche et fait semblant ! Tout d’abord en se laissant séduire par l’approche la plus fade et sans peps qui soit. Pour vous faire un dessin : Nathalie et Rod prennent leur petit déjeuner au même endroit. Rod la remarque, et quand Nathalie s’en va, il lui court après dans la rue pour lui dire « Eh, mais t’étais pas à tel lycée ? ». Quand la jeune femme lui confirme que oui, il se souvient qu’ils étaient dans le même cours d’anglais, et qu’il s’asseyait deux chaises derrières elle. La en temps normal, n’importe quelle fille serait partie en courant en criant au Stalker, mais pas Nathalie ! Même votre maman ne vous donnerait pas ce genre de conseils pour aborder une fille ! Et je sais de quoi je parle, j’ai trois ex-femmes…
Bon certes, les scènes de dialogues sont peu aidées par un montage qui laisse un blanc de quelques secondes entre deux phrases chaque fois qu’un personnage répond à un autre :
« Bonjour » (blanc) « Oh, bonjour » (blanc) « ça va ? » (blanc) « Oui et toi ?’ !
De nombreux raccords hasardeux rendent ainsi les scènes les plus classiques hautement improbables, par exemple lors de cette scène dite « des applaudissements », ou les clap clap ont un peu de mal à s’enchainer d’un plan à l’autre…
[youtube 3nObH1R9ONw 640 360]
Tous les acteurs sont concernés par ce phénomène ! Mais hormis la présence d’extra-terrestre parmi nous, je ne vois pas comment il est possible d’expliquer que des scènes aussi banales ne puissent être jouées. Tommy Wiseau est un directeur d’acteur digne de Tarantino à côté ! Vous ne me croyez toujours pas ? Bien… Vous ne me laissez pas le choix alors : les réactions de nos personnages, les situations dans lesquelles ils se retrouvent sont trop improbables pour être « vraies ». Certains détails trahissent le fait qu’il s’agit de reconstitutions :
- Lors de la scène de leur premier rencard, sur une musique digne d’un feuilleton M6, Nathalie rend Rod jaloux en lui montrant des photos de son chat ! Or tout le monde sait que les Aliens détestent les chats, regardez Alf…
- Le collègue et meilleur ami de Rod : dans la vie réelle, n’importe qui se serait déjà débarrassé d’un lourdaud pareil qui ne sait pas faire une phrase sans parler de sexe et ne jure que par les Ferrari pour impressionner des demoiselles ! Quand en plus on réalise qu’il est en couple avec une pacifiste qui porte des t-shirt « imagine peace » et dont le thème musical n’est autre qu’une pâle copie de la célèbre chanson de John Lennon au format MIDI, on se dit que quelque chose cloche forcément…
- Autre scène : la fameuse scène du dancing ! Déjà, nous faire croire qu’on peut encore danser comme ça, faut pas abuser ! Ensuite, vous allez me faire croire que le chanteur, pourtant seul sur scène et qui semble avoir la vibe, peut faire à la fois chanter, interpréter les chœurs, et ressortir en même temps toute l’instrumentation avec sa seule voie ?
- Lors de la première attaque des oiseaux, Rod, Nathalie, et le couple voisin fraichement rencontré se défendent en utilisant… des cintres !!!
[youtube LrxZblVUkMU 640 360]
- Fuyant les nuées d’aigles en voiture, alors qu’ils viennent de passer à la station-service pour faire le plein, notre couple de héros se fait braquer son dernier jerricane par un individu. Mais ce dernier est tué par les oiseaux, et notre couple repart… en laissant le jerricane au bord de la route !!!
Autant le dire, chacune de ces scènes ne manqueront pas de provoquer l’hilarité (ou l’effroi, c’est selon) du spectateur : les scènes de félicitations au boulot, les deux gamins super chiants (qui doivent aussi être extra-terrestres, n’importe qui les aurait déja laissé sur le bas côté), Rod qui décide de pêcher un poisson, un nombre incalculable de ces passages est un petit bijou de cinéma-vérité ! Mais témoigne aussi de la vrai nature de leur entreprise…
Birdemic, ou Yann Arthus-Bertrand meets Pearl Harbor
Nous balancer une nuée d’aigles bien décidés à s’en prendre à nous !!! A compter du moment où Rod et Nathalie ont enfin pu conclure dans un motel miteux (alors que tous deux ont leur propre maison, allez savoir pourquoi…), les oiseaux vont débarquer. La tendre idylle durement nouée va ainsi être perturbée par une nuée d’aigles revanchards. Enfin, perturbée, c’est vite dit, car aucun enjeu ne vient s’intercaler dans tout ça : à aucun moment l’idylle des héros ne sert à poser un quelconque contexte dramatique sur lequel les oiseaux vont influer !
Non, ce qui intéresse ici nos amis de l’espace, c’est tout simplement de nous montrer, de manière implacable, comment leurs oiseaux-aliens peuvent mettre un terme à notre civilisation ! Une civilisation qui, au passage, continue de circuler en voiture en arrière plan alors que tout le monde est censé soit avoir déserté, soit être mort !
Et pourtant, on aurait du mal à croire que ces oiseaux là disposent du moindre potentiel d’attaque ! C’est à se demander si James Nguyen n’a pas filmé des marionnettes devant l’écran où passait le film pour simuler les attaques ! Encore une ruse pour nous faire croire que ce n’est qu’un film trop mal fait pour être réel et dissimuler la menace réelle qui se profile ! Car des oiseaux capables de faire du sur-place sans agiter les ailes, vous ne m’ôterez pas de l’idée que ce ne sont pas des oiseaux terriens !
Car en dépit des apparences, ces oiseaux la sont kamikazes, font des bruits d’avions en chute à l’image de la seconde guerre mondiale quand ils tombent et explosent sur leurs cibles ! Autre arme redoutable : leurs plumes doivent visiblement être en acier tranchant car un passage près du visage et voila nos protagonistes écorchés, d’autres les yeux crevés, etc. Mais le pire est à venir : les oiseaux s’en prennent à vous dans les moments les plus improbables ! Notamment lorsque l’une des rescapée en fuite a besoin de faire caca ! A peine le temps de baisser son pantalon et VLAM, morte, sans aucune dignité et la crotte au bord du cul !
Mais le pire est encore à venir… Car quand ils ne vous attaquent pas à coup de plume ou n’explosent tel un avion japonais en 44, ces aigles là vous balanceront leurs fientes acides qui vous bruleront le visage à mort !!! NON, ne rigolez pas ! C’est VRAI ! Ils veulent vous faire croire que c’est faux, que ce n’est qu’un film, mais c’est vrai, regardez :
[youtube szMWn7Hibnc 640 360]
Vous me direz, encore une fois, que je raconte n’importe quoi, que l’attaque des aigles, c’est une référence à Hitchcock. Sauf que les oiseaux de Birdemic tiennent plus des Angry Birds que de rapaces démoniaques ! Et puis pourquoi sont-ils en colère d’abord ? Ils ont du voir le générique du film eux aussi…
Et le message dans tout ça ? Oui, car Birdemic se veut un film écolo, à tel point que même Yann-Arthus Bertrand souhaitait en parler pour sensibiliser le public geek à sa cause ! Mais il n’aurait fait que propager la menace alien, heureusement nous l’avons arrêté ! Fourberie la encore ! Certes, il est plusieurs fois sous entendu que le dérèglement climatique est à l’origine de ce comportement des oiseaux, dont une partie de la troupe décède en raison d’une grippe, et qui ne sauraient plus où migrer du fait des hivers particulièrement chaud.
Pour rendre sa thèse crédible, le réalisateur convoque le personnage le plus improbable qui soit : l’écolo défenseur de la forêt qui vit dans une cabane perchée dans les arbres. Outre le fait que son approche ressemble plus à celle d’un voyeur à la sortie d’une école, ce serait oublier la première règle de base : ne jamais croire un homme qui ressemble trait pour trait à Woody Harrelson.
Toujours est-il que cette histoire de réchauffement climatique n’est qu’un prétexte pour justifier l’attaque des oiseaux, si vous voulez mon avis ! Ce documentaire est une provocation des Extraterrestres, qui nous narguent en nous mettant sous le nez leur redoutable plan, sans qu’aucun de vous ne réalise que tout cela est vrai !!! Vous n’y croyez pas car cela vous est vendu comme un film, mais tout est vrai !!!
[Chef, chef, je viens de parler avec les autorités de GentleGeek, ils viennent de dire qu’il y a déjà un Birdemic 2… Et que le réalisateur était même venu à Paris pour l’occasion]
Ah parce qu’en plus y’a une suite ???
OH MON DIEU ! L’auteur de Birdemic à Paris ??? Très certainement pour faire des repérages, Paris doit être sa prochaine cible. Laissez-moi regardez les archives secret défense…
Ok donc, c’est peut être trop tard pour cette fois ! Mince alors, ils ont déjà un tour d’avance. Birdemic a bel et bien fait l’objet d’une suite ! Birdemic 2 : The Resurrection est sorti récemment aux Etats-Unis, et a connu sa première française grâce à l’équipe de Panic! Cinéma le 4 mai dernier ! MULDY, ILS ONT DONC DES COMPLICES PARMI NOUS, NOTEZ LES NOMS !
Bla bla bla… Oiseaux attaquent Hollywood… Je cite : « GentleGeek y était pour assister à la projection, mais aussi poser tout un tas de questions existentielles à James Nguyen en personne ! Une expérience qui s’est révélée hors du commun ! Rendez-vous prochainement pour un dossier spécialement concocté pour vous sur le sujet ! »
Agent Muldy, je crois qu’il va falloir s’intéresser de près également à ces zozos de GentleGeek, ils sont peut être de mèche…
Je me sens spoilé :/