close

Evenements

Evenements

Paris Comic Con : la convention qui voudrait faire croire qu’elle existe

Après une première « nouvelle » édition qui ne brillait franchement pas par son contenu, la Paris Comic Con version ReedPop était de retour à la Grande Halle de la Villette les 21, 22 et 23 octobre dernier. J’ai fait l’effort de croire que des leçons avaient été tirées de la « première » édition et je me suis donc rendue sur place le vendredi. Je pense qu’on ne m’y prendra plus.

La Paris Comic Con est la troisième convention organisée par ReedPop à laquelle j’ai pu assister cette année : il y a eu Star Wars Celebration Europe, à Londres au mois de juillet, que j’ai fait sur toute la durée, puis la New York Comic Con en octobre, où j’ai pu me rendre une journée car j’étais sur place pour mes vacances. Trois conventions, trois saveurs, et pas mal de différences.

Si la Star Wars Celebration s’est déroulée sans encombre, j’ai cependant pu goûter à certaines phases d’organisation un peu chaotiques, notamment lors des photoshots avec les acteurs : les tarifs élevés des Mark Hamill et autre Carrie Fisher n’ont pas empêché les fans (dont moi, je l’avoue :)) de faire la queue des heures durant pour repartir avec un cliché forcément culte. A New York, le chaos était un peu plus visible partout : une convention noire de monde même le vendredi (pourtant journée creuse) et des centaines et des centaines de mètres de file d’attente (sous la pluie le samedi) pour ceux qui n’avaient pas décidé de se lever suffisamment tôt. Résultat : des panels, des séances photos et dédicaces payées d’avance dans le vent car le temps de rentrer les sessions étaient terminées.

14633054_10154560647970775_8545827806866040471_n

Bref, malgré d’excellents moments passés à ces conventions, je retiens des défaillances d’organisation et des gens (forcément) pas toujours très contents. Mais disons qu’après 15 ans de conventions en France, en Europe et aux USA dans les pattes, j’ai appris à avoir de la patience et à comprendre que tout n’est pas toujours au top. C’est assurément l’une des raisons pour lesquelles j’ai décidé de retenter la Paris Comic Con cette année.

Une « seconde » seconde édition

Rappelons tout d’abord qu’il s’agissait non pas de la seconde édition de la PCC (puisque la SEFA en a organisé, en marge de la Japan Expo, des années durant) mais de la seconde édition organisée par ReedPop. Cette année, les organisateurs ont pris la décision d’ouvrir toute la mezzanine de la Grande Halle, pour pouvoir faire entrer plus de monde que l’année précédente, où les lieux, pour des questions d’assurance, ne pouvaient pas accueillir plus de de 10 000 personnes en même temps.

L’initiative était louable. Le problème, c’est que quand on cherche à avoir plus d’espace, il faut plus de contenu à mettre en avant. Or, on ne va pas se mentir, ce n’était absolument pas le cas. Certes, ont pouvait trouver des stands d’associations sur l’un des côtés de la mezzanine, ou encore un vendeur de comics VO tout droit venu du Canada (!!!) de l’autre côté. Mais le reste de l’espace se résumait à des visiteurs assis à même le sol, à moitié endormis ou dépités.

14680494_10154560707740775_7228852792735890496_n

L’essentiel des stands se résumait à des boutiques de Pop, des figurines (comics mais aussi et surtout issues de manga), de la bouffe, quelques éditeurs ayant retenté le coup comme Panini, Delcourt, Glenat ou Bliss, un stand Warner principalement dédié à Batman Arkham VR (le seul stand qui n’a pas désempli de la journée) ou encore un stand Canal+ où l’animateur cherchait à mettre l’ambiance comme il le pouvait. Parce que oui, l’ambiance, je l’ai cherchée et je ne l’ai pas trouvée : arrivée sur place aux environs de 11h30, j’ai eu un choc en découvrant l’espace très aéré et particulièrement calme. Je ne suis pas une partisane des décibels à tout va en convention, mais disons que là, c’était tellement vide d’un point de vue sonore que j’en suis venue à me demander si ça avait réellement commencé.

Planning volage

Il y avait bien des conférences et là-dessus, je dois admettre que celles auxquelles j’ai pu assister étaient de qualité, aussi bien dans les grandes salles que dans les plus petites. Mon seul regret en n’étant pas venue les autres jours, notamment le samedi, aura été de ne pas pouvoir assister à certaines conférences, comme celle de l’excellent Terry Moore. Mais pour cela, il aurait fallu se lever très tôt, car cette dernière ayant lieu à 9h45 alors que les portes ouvraient à 9h30, c’était pas vraiment gagné. Et ce n’est qu’un exemple parmi beaucoup d’autres : décider de faire débuter les conférences aussi vite après l’ouverture tient de l’amateurisme absolu.

D’ailleurs, sur le même thème : le fait d’avoir imprimé le planning tellement tôt qu’il était totalement faux tient là aussi de la blague de débutant. Certes, la convention a essuyé de nombreuses annulations durant les deux semaines avant son ouverture, mais si cela perturbe le programme au point de rendre le planning imprimé totalement ridicule (des conférences totalement annulées parce qu’aucun guest présent, notamment) autant s’abstenir de le distribuer, non ? La bonne blague ayant eu lieu la veille du salon sur Twitter, au moment où le compte officiel de la convention a carrément conseillé d’imprimer la version Web.


On peut ajouter à cela le fait que certains membres du staff ne savaient pas quoi répondre à des questions aussi basiques que « où est telle salle », que devant les grandes salles il y avait le planning d’autres endroits, ou encore que certains intervenants n’avaient même pas été prévenus du changement d’heure d’une conférence à laquelle ils participaient. Des détails qui peuvent faire rire tellement tout ça a l’air ridicule, mais le vivre n’est pas particulièrement agréable…

La cerise sur le gâteau : l’Artists Alley

Si on pouvait, avec beaucoup de mauvaises fois, mettre pas mal des points précédents sur le compte de la malchance et de cafouillages associés, voici un autre point qui ne peut que mettre tout le monde d’accord sur le fait que ReedPop France se fiche royalement de la figure du monde : l’Artists Alley. Cet espace, censé rassembler tous les artistes de comics présents à la convention, se résumait en tout et pour tout à une dizaine de tables en haut de la mezzanine, avec aucun affichage, aucun habillage. Aucune célébration, en somme, du mot « Comic » que l’on trouve dans « Comic Con ».

Déjà l’année dernière, voir des grands noms du comics comme Amanda Conner relégués à un coin sombre du salon, non loin d’une porte ouverte vers le froid en direction d’un espace fumeur, c’était un crève-coeur. Mais là, voir des Greg Pak, des Terry Moore, des auteurs qui se font si rares en France planqués en hauteur, presque introuvables, assis à des tables qu’on n’oserait même pas refourguer au plus foutraque des fanzineux dans une convention de Province, ça a provoqué en moi un énorme mélange de colère et de tristesse. La plupart des auteurs étaient donc très disponibles pour leurs (rares ?) fans, et la plupart se disaient malgré tout content d’être là puisqu’invités par le salon. Encore heureux, il aurait plus manqué qu’ils aient en plus payé l’avion et leur table pour se retrouver dans cette misère. Quand on sait à quoi ressemble une Artists Alley de convention US, ça a dû leur couper l’envie de revenir à leurs frais.

14729205_10154560352065775_2086159190759585056_n

En parlant de frais, s’il n’y avait pas plus d’auteurs français, pro ou semi-pro, c’est parce que la table était facturée cette année 320 euros. Une somme colossale pour des artistes qui galèrent souvent à vivre de leur travail. Et surtout, une somme énorme pour avoir une table dans un coin sombre du salon, dont peu de gens auront compris qu’il y a des choses à y voir. Désolant, pour ne pas dire purement honteux venant d’un salon qui revendique aussi fièrement – jusque sur des tee-shirt vendus 25€ – le nom de Comic Con !

Le public français, cinquième roue du carrosse

A 17h, soit 2h avant la fermeture du salon, les allées étaient déjà quasiment vides. A 18h, l’animateur de chez Canal+ n’essayait même plus de raviver la flamme. Un petit tour chez un éditeur pour acheter un comics, discussion avec l’une des vendeuses, déjà dégoûtée après une journée de salon : « ils n’ont clairement tiré aucune leçon de l’année dernière. »

Après tout, malgré des retours mitigés, l’édition de l’année dernière avait joué à  guichet fermé. Et malgré les critiques, les gens ayant acheté des billets s’étaient déplacés. Si cette édition 2016 n’étaient pas sold out, elle affichait des allées bien pleines durant les jours du week-end, et de nombreuses familles avaient fait le déplacement. A 21€ le billet pour une journée, tout ça pour faire le tour du salon en 30 minutes, se fier à tort à un planning totalement faux pour les conférences et éventuellement raquer pour des photos ou des dédicaces payantes, il n’y avait pas grand-chose à tirer de cette seconde édition du PCC à la sauce ReedPop.

14650691_10154560707725775_3512315167013221444_n

C’est d’autant plus désolant quand on connait le travail de cette entreprise ailleurs dans le monde, où chaque billet acheté permet notamment d’avoir un joli pass à mettre autour du cou, où de nombreux partenaires offrent des activités et goodies gratuits (Comme Lego, Marvel, Netflix, pour ne citer qu’eux), où les auteurs et célébrités sont véritablement valorisés, et j’en passe.

On a vraiment le sentiment que le public français est considéré comme un public de moutons décérébrés, qui ne viendra chercher que le consumérisme et ne s’intéressera pas une seule seconde à l’humain dans une convention… alors que pour des centaines de gens, ce genre de salons est un lieu de retrouvailles, de rencontres, et idéalement d’émotions.

Le pire, c’est que de la passion et du professionnalisme, il y en a dans le PCC. Principalement chez les intervenants, les maîtres de conférence, les traducteurs, les guests liaison, qui sont là parce qu’ils aiment ça, et aucunement parce qu’ils sont payés. Parce que oui, autre vérité du salon : l’immense majorité des intervenants n’ont pas touché un centime pour être présents, pour certains, les trois jours de convention. Pas de défraiement et d’hébergement non plus, évidemment.

Vous allez me dire, « business is business », sachant ça ils n’avaient qu’à pas venir participer. Certes, mais imaginez ce qu’aurait été ce salon sans ces gens passionnés et pro malgré les circonstances ? Personnellement, c’est à peu près les seules personnes à qui j’ai envie de dire merci.

Finissons sur les chiffres de fréquentation annoncés, qui sont de 32 000 visiteurs, soit une hausse de 8% par rapport à l’année dernière selon les organisateurs. A la différence d’autres conventions, la PCC ne peut pas vraiment gonfler ses chiffres vu la taille des lieux, pourtant, ces chiffres sont remis en question officieusement par plusieurs sources proches de l’organisation : trois personnes différents évoquent autour de moi une fréquentation plus basse que celle annoncée, voire même plus basse que celle de l’année dernière.

On peut se demander si cette mascarade est vraiment rentable pour ReedPop, malgré les prix hallucinants des stands et les économies de staff. Le public, lui, devrait également se poser la question. En attendant, la troisième édition aura lieu du 27 au 29 octobre 2017.

En savoir plus
Evenements

[Reportage] TGS 2015 : la vérité était à Toulouse

Le TGS 2015 s’est tenu les 28 et 29 novembre dernier au parc des expositions de Toulouse. Comme chaque année, ce rendez-vous très geek a réuni des milliers de visiteurs durant tout le week-end. Nous y étions le samedi, et nous n’avons pas été déçus !

Le Toulouse Game Show est chaque année un grand moment : accueillant, riche en activité et en invités, ce salon offre un peu de soleil en plein mois de novembre. L’édition 2015 était forcément placée sous le signe d’une haute sécurité en raison du plan vigie pirate et de l’état d’urgence : très tôt, les organisateurs ont expliqué aux cosplayers que certaines répliques d’armes, ainsi que certains costumes ayant tendance à trop masquer le visage, ne seraient pas autorisés.

toulouse-game-show-2015-13

Des restrictions qui n’ont cependant rien enlevé à la fête et à l’ambiance de la convention. Outre des cosplayers toujours plus présents, aux costumes plus inventifs les uns que les autres, on retiendra de cette édition l’immense Porte des Etoiles exposées par les organisateurs dans l’un des halls. Si cette dernière était clairement encore en work in progress – et était donc très peu mise en scène – on ne peut que saluer l’impressionnant travail réalisé. On espère la revoir en 2016 avec, on l’espère, une estrade et un peu plus d’accessoires.

toulouse-game-show-2015-18

On retiendra également de notre visite du samedi une galerie d’invités impressionnante, dont nous avons pu assister à certains des panels. Alexandre Astier, tout d’abord, était présent durant le week-end, notamment en raison du fait que le TGS tombait en même temps que sa représentation de l’ Exoconférence à Toulouse. Pour de très nombreux fans du comédien aux multiples facettes, ça a donc été l’occasion d’une rencontre et d’une Master Class.

Autre invitée remarquée, cette fois-ci uniquement le samedi pour des questions de planning de tournage, l’actrice Gillian Anderson, alias Dana Scully ! Une visite qui tombait à pic avec le retour de X-Files pour une saison 10. L’actrice a signé des autographes et posé pour des photos durant la journée, avant de conclure sa venue avec un panel d’une heure de questions-réponses devant une salle comble.

toulouse-game-show-2015-1
Parmi les autres invités, on peut citer Jamie Bamber, Nicholas Brendon ou encore David Hewlett, qui se sont retrouvé tous les trois sur scène pour un panel en commun. Bien que venant de franchises différentes, les trois acteurs se sont pris au jeu des questions-réponses avec un public toujours ravi. Bien évidemment, autographes et photos étaient également de mise durant tout le week-end.

toulouse-game-show-2015-20
La sortie des panels était également l’occasion de faire un peu de shopping dans une zone où de nombreux stands dédiés aux jeux de rôles et de société étaient présents. L’occasion de rappeler que le TGS ne se résume pas uniquement à ses invités, et qu’un grand nombre d’activités sont proposées. Notre aventure nous a mené aux tables de présentations de jeux Edge où nous avons passé un agréable moment.

toulouse-game-show-2015-4

Après les panels, les rencontres, la visite du salon et quelques petits achats, il était déjà l’heure de quitter le salon, qui fermait ses portes. La cuvée 2015 du Toulouse Game Show était, une fois encore, excellente : vivement l’édition 2016 !
Découvrez notre galerie de photos ci-dessous.

En savoir plus
Evenements

Le Toulouse Game Show invite Alexandre Astier et Jamie Bamber

L’édition 2015 du TGS s’annonce des plus riches en invités ! après avoir annoncé la présence de Gillian Anderson, David Hewlett et Nicholas Brendon, la convention toulousaine ajoute deux nouveaux guests à sa liste, et un événement série.

On savait déjà que le Toulouse Game Show 2015 allait être riche en invités, avec la présence de Gillian Anderson, David Hewlett et Nicholas Brendon. La liste vient de s’étoffer, avec l’annonce de la présence d’Alexandre Astier, qu’on ne présente plus, mais également de Jamie Bamber, acteur britannique connu pour son rôle d’Apollo dans Battlestar Galactica ! L’acteur s’était fait rare en convention en France depuis sa présence à la toute première édition du Comic Con Paris en 2009.

jb AA400

Alexandre Astier, actuellement en tournée en France avec son spectacle l’Exoconférence, sera sur scène durant la convention pour une séance de questions-réponses, et dédicacera gratuitement dans la foulée. Jamie Bamber sera présent tout le week-end pour des séances photos et dédicaces, payantes cette fois-ci, ainsi que pour des sessions de questions-réponses avec les autres invités.

show_art_Killjoys_new

La convention accueillera également une projection inédite de l’épisode pilote de la série Killjoys, qui sera prochainement diffusée sur la chaîne SyFy. Plus d’informations sur le site de la convention, qui se tiendra les 28 et 29 novembre cette année.

En savoir plus
Evenements

Toulouse Game Show : Gillian Anderson, David Hewlett et Nicholas Brendon invités

X-Files, Stargate Atlantis et Buffy contre les Vampires seront à l’honneur au Toulouse Game Show 2015 ! La tête d’affiche est sans conteste Gillian Anderson, l’interprète de Scully qu’on ne présente plus.

C’est à l’occasion d’une conférence de presse qui s’est tenue mercredi 10 juin que les organisateurs du TGS ont annoncé les noms des premiers invités : Gillian Anderson (Scully dans X-Files), David Hewlett (McKay dans Stargate Atlantis) et Nicholas Brendon (Xander dans Buffy) seront présents lors de l’édition 2015 de la convention toulousaine.

La convention continue donc de faire le plein de grands noms après avoir notamment accueillie Edward James Olmos et Amanda Tapping. Une convention que nous avions d’ailleurs fortement appréciée ! A noter que Gillian Anderson ne sera présente que le samedi pour des raisons de calendrier : il est donc fortement conseillé d’acheter autographes et photos dès l’ouverture de la billetterie de la convention, puisque les sésames sont limités. Quant à David Hewlett, c’est un guest adorable que nous avons récemment pu croiser à la FedCon de Düsseldorf !

invités TGS 2015

La nouvelle édition se déroulera les 28 et 29 novembre prochain au parc des expositions de Toulouse et on imagine que d’ici là, les organisateurs nous proposerons de nouvelles surprises de taille !

En savoir plus
Evenements

Le musée Art ludique annonce une expo sur l’Art dans le jeu vidéo

Art Ludique – le musée est un espace d’expositions encore récent (ouvert en 2013) mais déjà formidable. Après des expos très réussies sur les super-héros Marvel, les artworks du studio Ghibli et en ce moment sur Aardman, l’art qui prend forme, le musée organisera une exposition sur l’Art dans le jeu vidéo dès le mois de septembre !

Pour l’instant, peu de choses ont filtré autour de cette exposition, intitulée « L’Art dans le jeu vidéo, l’inspiration française« , mais le sujet laisse augurer du meilleur. Art Ludique – le musée présentera pas moins de 700 œuvres réalisés par les artistes des studios qui créent les jeux vidéo. On image bien que les studios français seront à l’honneur…

art_ludique_jv

L’exposition aura lieu du 25 septembre 2015 au 6 mars 2016. On a hâte !

Via Page Facebook d’Art Ludique – le musée

En savoir plus
Evenements

[Reportage] FedCon 2015 : So Say We All !

 

Nous n’y étions pas allés en 2014 en raison d’un conflit de planning, et la FedCon nous avait grandement manqué. Il faut dire que cette convention, initialement dédiée à Star Trek et désormais à un large éventail de licences de science-fiction est probablement la plus conséquente d’Europe. C’est donc avec un plaisir non dissimulé que nous nous sommes rendus à cette édition 2015, la 24e de la convention.

Jeudi 21 avril : après un court vol de Paris à Dusseldorf, nous débarquons à l’hôtel Maritim, qui accueille la FedCon depuis plusieurs années. A ce moment-là nous ne le savons pas encore, mais ce sera la dernière édition à cet endroit : dès 2016, la convention sera de retour à Bonn, la ville qui l’a vue naître. Une raison supplémentaire de savourer cette 24e édition avant un changement de lieu – même si, finalement, visiter la ville n’a jamais été une priorité.

fedcon 2015

La FedCon se déroule toujours au sein du grand hôtel : durant 4 jours, on a l’impression d’être dans une bulle. Le temps relativement clément du week-end aura permis aux shootings photos de groupes d’être réalisés dehors, et les soirées auront une nouvelle fois été particulièrement animées. Mais commençons par le début…

Guests en pagailles

La FedCon, c’est en premier lieu une pléthore d’invités, nouveaux ou habitués. Cette année, pas mal de nouvelles têtes étaient présentes, certaines attendues depuis longtemps : c’était notamment le cas de l’actrice Tricia Helfer, alias Six dans Battlestar Galactica, qui avait annulé sa venue en 2013. Autre licence, autre blonde : Jeri Ryan, alias Seven of Nine dans Star Trek Voyager, était également l’une des têtes d’affiche dans cette édition. Les deux comédiennes se faisant plutôt rares en convention, elles ont eu pas mal de succès en photoshots mais également en dédicaces et en panels.

ceremonie ouverture FedCon 2015

Mais certains invités ont su se faire attendre : outre le fait qu’il y a eu de nombreuses annulations – notamment Katee Sackhoff, Arlésienne de la FedCon, et Julie Benz – de nombreux guests n’étaient pas présents à la cérémonie d’ouverture. D’ailleurs, la conférence de presse qui a traditionnellement lieu le jeudi matin n’a pas eu lieu cette année pour des problèmes d’agenda. Si on pouvait s’inquiéter un peu de la manière dont l’organisation allait rebondir face à ses bévues, on a finalement été encore une fois vite rassurés par le professionnalisme de la FedCon. Au final, il a surtout été question d’une réoganisation de certains créneaux horaires, notamment les panels des invités absents, remplacés par des projections.

Le reste de la convention s’est déroulé sans encombre, avec des guests qui se sont prêté, comme toujours, au jeu des panels seuls devant un public qui avait plein de questions à poser ! Pour rappel, les panels de la FedCon se déroulent tous de la même manière : un ou plusieurs invités sont debouts ou assis sur scène, et les spectateurs peuvent poser des questions en anglais via 4 micros répartis dans la grande salle. Le fait que tout se déroule sans aucune contrainte et tradition – l’anglais est la langue de la FedCon – permet aux guests de se lâcher, voire même de partir totalement en roue libre :)

Des panels exceptionnels

Chaque guest participe – au minimum – à deux panels durant la convention. Quand plusieurs invités d’une même franchise sont présents, il n’est pas rare qu’ils fassent un panel en solo et le second en groupe. Ce sont ces derniers qui sont souvent les plus prisés, même si les solos ne sont pas en reste puisqu’ils permettent aux spectateurs de poser des questions centrés sur le guest.

Panel de groupe Defiance

Cette année parmi les panels les plus remarquables, on peut citer celui de Grant Bowler et Rob Archer pour Defiance. Deux invités survoltés et visiblement très amis qui n’ont pas été avares d’anecdotes de tournage et fou rires pendant une heure qui est passée très vite. Elle avait commencé sur les chapeaux de roue avec Bowler débarquant dans les bras du colosse Archer ! Ce dernier a d’ailleurs été l’une des belles découvertes de la convention : adepte de ce genre d’événements depuis à peine 6 mois, Rob Archer, qu’on a plus l’habitude de découvrir sous une tonne de maquillage, s’est montré très enthousiaste.

Grant Bowler porté par Rob Archer

Interrogé sur son physique imposant, Rob Archer a notamment dévoilé sa routine régime/exercice, tandis que Bowler a raconté les coulisses de leur scène de combat de la première saison… notamment comment Archer s’est cassé le nez en chutant lourdement, d’une manière lui permettant de protéger ses onéreuses prothèses de cou, lui permettant de se transformer en terrifiant Bioman bleu. « Ce métier peut être cruel ! » ironise Grant Bowler. Une anecdote qui fait désormais rire tout le monde.

Panel Star Trek, spécial Borgs

Une autre bonne idée de la convention : proposer un panel à Jonathan Del Arco, Jeri Ryan et Manu Intiraymi. Le premier s’est illustré dans Star Trek : The Next Generation, et les deux autres dans Voyager. Leur point commun : ils ont tous interprété des Borgs.

star trek

Au programme, beaucoup de questions pour Jeri Ryan, qui a rencontré un joli succès ce week-end. L’actrice a notamment été questionnée sur ce qu’elle aurait aimé changer dans son personnage de Seven of Nine, notamment sur la fin de la série. Manu Intiraymi a également été sollicité, en partie parce qu’il venait présenter le film Star Trek Renegade, réalisé par Tim Russ, financé via Kickstarter et projeté en avant-première à la FedCon. Quant à Jonathan Del Arco, il a également eu droit à son lot de questions, en plus de faire le show comme personne.

Panel Stargate Atlantis, ou les David

David Hewlett et David Nykl représentaient la série Stargate Atlantis cette année, et la complicité entre les deux acteurs fait toujours plaisir à voir.

stargate

Les deux David ont encouragé le public à poser des questions en commençant par la phrase « Ma question est pour David », donnant le ton d’un panel véritablement délirant. Outre répondre aux questions des fans, les deux comédiens ont raconté de nombreuses anecdotes et amusé la galerie, ravivant la gueguerre « Qui est le meilleur scientifique de Stargate Atlantis ? » Un excellent moment pour une salle particulièrement remplie ce samedi soir !

Panels Battlestar Galactica

BSG a eu droit à deux panels de groupe, en grande partie en raison d’un planning serré le samedi soir. L’organisation ayant pris un peu de retard avec le concours de cosplay – c’est presque une tradition ! – il a été décidé de fusionner les panels de James Callis et Tricia Helfer, pour terminer à l’heure – 21h30 quand même ! Cette décision a été très bien accueillie, d’autant que c’était particulièrement logique que le duo soit présent sur scène.

bsg 9

Les deux guests ont livré l’un des meilleurs panels de l’édition de cette année. Ils sont notamment revenus sur leurs premiers jours de tournage (débutant au passage par une scène de sexe) et sur la manière de développer la relation entre les deux personnages. Une question portait sur la difficulté qu’avait pu rencontrer James Callis en étant perturbé par Tricia Helfer, dont le personnage, Six, lui parle « dans sa tête ». Pour James Callis, c’est surtout sa collègue qui était dans la situation difficile de devoir « apparaître » derrière lui, dans des mises en scène parfois acrobatique.Tricia Helfer a joué le jeu en s’amusant à perturber son collègue alors qu’il répondait aux questions, ce qui a entraîné un fou rire général !

Le second panel BSG est celui qui a terminé la convention le dimanche. Il permettait de retrouver sur scène Helfer et Callis, ainsi qu’Edward James Olmos et Aaron Douglas, qui s’étaient illustrés dans des panels solos les jours précédents.

bsg dimanche

Là encore, la générosité des guests a fait passer l’heure de questions/réponses aussi rapidement qu’un bond FTL. Aaron Douglas s’est notamment lancé dans l’explication détaillée de la genèse de la photo inspirée de la cène, réalisée pour la saison 4. On a pu découvrir que chaque personne présente sur le cliché a été photographiée séparément et que certaines parties ont été totalement Photoshopées, comment les pieds des personnages. Tricia Helfer, qui apparaît deux fois sur la photo, a participé au shooting avec d’autres acteurs dans le rôle de Natalie, pour ensuite revenir seule pour la photo de Six. De quoi voir ce célèbre cliché d’une manière bien différente ! Quant à James Callis, il est revenu sur une journée de tournage où il s’est retrouvé nu devant toute l’équipe.

Le panel a enchaîné directement sur la cérémonie de clôture de la convention, rassemblant cette fois-ci tous les invités de la convention. Une belle manière de boucler une édition qui a été une fois encore généreuse sur sa grande scène.

La FedCon 2015 en dehors des panels

Si les panels constituent un très gros morceau des 4 jours de la FedCon, il y a également la possibilité de se divertir autrement durant la convention. Des micro-événéments ont également lieu, comme les séances de photos de groupes des personnes costumées, le tout par franchise, ainsi que des ventes aux enchères organisées pour financer des organismes caritatifs.

Costumes et cosplays

Venir costumés à la FedCon est une tradition pour une très grande partie du public, qu’il s’agisse de faire preuve d’inventivité ou juste faire connaître son appartenance à un groupe de fans. On croise littéralement de tout ! Les séances de photos de groupes sont souvent impressionnantes.

Photos et dédicaces

C’est le moment privilégier pour rencontrer et discuter avec les guests… enfin, surtout les séances de dédicaces, puisque les séances photos se déroulent à la chaîne, vitesse grand V, pour que tout le monde passe. Cette année, la « gagnante » a sans doute été Jeri Ryan, dont la file d’attente pour la séance de photoshots du samedi était tellement longue qu’elle sortait de l’hôtel, pour finir sur la passerelle reliant le Maritim à l’aéroport de Düsseldorf. Une situation qui n’a pas empêché tout le monde de passer !

file d'attente Jeri Ryan

Pour les dédicaces, comme d’habitude, ce sont deux séances de 3 heures qui ont été organisées, le samedi après-midi et le dimanche matin. De cette façon, les organisateurs font passer le samedi les détenteurs d’un billet compris en 1 et 1000 ainsi que les possesseurs d’un pass Gold ou Platinum, tandis que le dimanche permet à tous les autres d’accéder aux dédicaces. Passer le dimanche est plutôt un bon plan car il y a généralement moins de monde que le samedi, ce qui laisse plus de temps pour discuter avec les guests  en leur faisant signer le support désiré.

salle de dédicacesL’une des petites déceptions que l’on peut avoir concernant l’organisation des dédicaces cette année, c’est que beaucoup de « petits » guests, pourtant populaires, ont été relégués dans une autre salle que celles des plus « gros ». C’est fréquent et donc peu étonnant à la FedCon. Néanmoins, avec les annulations de dernière minute, il y avait pas mal d’espace vacant entre les invités. Certains auraient pu être regroupés, comme Grant Bowler et Rob Archer : à la place, ce dernier était dans la petite salle. D’autres, comme Bai Ling, dont le point culminant de la filmographie est d’apparaître dans des scènes coupées au montage de Star Wars, étaient dans la grande salle. On a parfois du mal à comprendre la cohérence dans tout ça, d’autant que c’est le genre d’invité qui n’attire pas beaucoup de gens en dédicaces – les prix n’étant pas beaucoup plus bas que des guests plus « gros ».

Hommage à Leonard Nimoy

Décédé le 27 février dernier, Leonard Nimoy était venu 2 fois à la FedCon avant de décider d’arrêter les conventions. Ca, plus le fait que la FedCon est traditionnellement centrée sur Star Trek, il était logique que la convention rende hommage à l’interprète de Spock. Cette tâche a été confiée à Richard Arnold, consultant sur plusieurs séries Star Trek, et considéré comme l’un des « archivistes » de la franchise. Richard Arnold est un puits d’anecdotes sur les différentes séries et leurs acteurs, qui a parlé pendant près d’une heure de Leonard Nimoy, évoquant aussi bien sa carrière que des aspects plus personnels de sa vie.

hommage Leonard Nimoy

Un hommage mérité et nécessaire, mais hélas un tantinet longuet… Richard Arnold se reposait énormément sur ses notes et perdait parfois le fil. De la vidéo et un peu plus d’interactivité aurait sans doute dynamisé un peu le tout, même si on peut clairement remercier Arnold d’avoir offert à la FedCon un hommage personnalisé.

L’ESA et Rosetta à l’honneur

En dehors des panels de guests, d’autres conférences en anglais ont attiré notre attention, en particuliers celles de l’Agence Spatiale Européenne (ESA). Matt Taylor, un scientifique l’ESA connu pour ses tatouages et ses chemises bariolées (il a tristement alimenté une polémique autour du réveil de Rosetta en raison d’une chemise couverte de femmes dénudées) a tenu deux conférences autour de la mission Rosetta et du rôle du robot Philae. Bien que complexes, ses explications ont permis de comprendre certains aspects de la mission et du travail de l’ESA. Une présence totalement légitime au sein d’une convention de science-fiction !

ESA Rosetta

Un adieu à Düsseldorf

La FedCon n’a plus rien à prouver : cette 24e édition était encore une fois très réussie. De quoi conclure en beauté l’aventure de la FedCon à Dusseldorf avant de retourner à Bonn dès 2016. Reste à savoir si la convention en profitera pour se renouveler un peu au niveau du contenu, notamment côté boutiques, l’un des points faibles du salon. On espère être là pour vous raconter tout ça :)

Merci aux organisateurs de la FedCon de nous avoir permis de réaliser ce reportage dans de bonnes conditions, cette année encore, et merci à Lyly pour les photos des dédicaces !

En savoir plus
Evenements

FedCon 2015 : Battlestar Galactica, Defiance et Star Trek à l’honneur

La 24e édition de la convention allemande FedCon se tiendra du 21 au 24 mai prochain à Düsseldorf. Comme chaque année, l’événement met un point d’honneur à rassembler plusieurs milliers de fans européens autour d’invités issus de nombreuses franchises de science-fiction. Et on nous promet du lourd cette année !

Stargate, Battlestar Galactica, Star Trek, Defiance… les séries mises à l’honneur en 2015 à la FedCon sont nombreuses, avec comme toujours de nombreux invités qui seront présents durant 4 jours, fin mai, au Maritim Hotel de Düsseldorf – à environ 200 mètres de l’aéroport, histoire de ne pas se perdre !

Parmi les invités notables, on peut citer :

Battlestar Galactica : Tricia Helfer (Six), Katee Sackhoff (Starbuck), Edward James Olmos (Bill Adama) et Aaron Douglas (Galen Tyrol).

FedCon 2015 1

Stargate : Torri Higginson (Elizabeth Weir), Carmen Argenziano (Jacob Carter), David Hewlett (Rodney McKay) et David Nykl (Radek Zelenka).

Defiance : Julie Benz (Amanda Rosewater), Rob Archer (Ulysse) et Grant Bowler (Josh Nolan).

Star Trek  : Jeri Ryan (Seven of Nine), Tim Russ (Tuvok), Manu Intiraymi (Icheb) et Jonathan Del Arco (Lou the Borg).

FedCon 2015 2

Flash Gordon : Sam Jones (Flash Gordon) et Melody Anderson (Dale Arden).

Doctor Who : Paul McGann (8e Docteur) et Colin Baker (6e Docteur).

FedCon 2015 3

A l’approche de la convention, il est possible que de nouveaux noms d’ajoutent, mais le plus gros est là. En espérant qu’aucune annulation ne vienne perturber le programme !

Tout le détail de la convention et l’achat des billets est disponible sur le site officiel de la FedCon. Nous serons présents sur place et nous vous proposerons un résumé détaillé de l’événement !

Vous pouvez également redécouvrir nos comptes-rendus des éditions 2012 et 2013 !

fedcon-banner-850x290

En savoir plus
Evenements

[Reportage] Toulouse Game Show 2014 : un petit goût de Japan Expo dans le sud-ouest

L’édition 2014 du Toulouse Game Show a remporté un franc succès, à l’image des précédentes éditions. Mais la convention, qui attire de plus en plus de monde, ne peut désormais plus repousser les murs et l’expérience des visiteurs en souffre quelque peu.

Les 29 et 30 novembre dernier, le parc des expositions de Toulouse a accueilli l’édition 2014 du TGS. 50 000 personnes réunies, le temps d’un week-end, autour de différentes thématiques très geek : les jeux vidéo, la science-fiction ou encore le Japon. Une pluralité culturelle qui fait presque office de sainte trinité dans l’hexagone.

Le premier constat que l’on pouvait faire en se rendant au TGS, c’est l’évidente difficulté du staff à gérer le succès de la convention : très tôt le matin, la file d’attente cumulait plusieurs centaines de mètres de visiteurs, qui attendaient impatiemment de pouvoir rentrer dans la convention. La conversion du hall 1 en salle d’attente géante n’a pas suffi à contenir la foule. Certains visiteurs, qui avaient pris leur place à l’avance sur Internet, on mis plus de 3h pour rentrer le samedi matin. Acheter son billet sur place était même plus rapide ! Bref, pas de quoi commencer sous les meilleurs auspices.

tgs_16

Des rencontres et des expos

Mais une fois dans le salon, difficile de ne pas voir le côté positif de la convention : des activités variées, des guests sympathiques et accessibles, des expositions et des conférences passionnantes. De la masterclass sur les cliffhangers de série de Simon Astier aux expositions Leiji Matsumoto et Game of Thrones (principalement le travail de Will Simpson, storyboarder de la série) en passant par les séances photos et dédicaces des acteurs invités et la comics zone d’Hype Media, il avait de quoi s’occuper, rien que la journée du samedi. Néanmoins, vu le monde, il valait mieux prévoir son planning à l’avance, et être prêt à faire beaucoup la queue pour accéder à certains événements. Mais il est difficile de critiquer ce point, qui est une caractéristique de la plupart des conventions de ce type aujourd’hui.

tgs_2

L’un des points franchement sympathique du TGS, c’est également son public, en grande partie ouvert et abordable : dans les files d’attente, les discussions se lancent souvent entre inconnus, ce qui permet de passer le temps, d’échanger et de faire des rencontres intéressantes. C’est un constat à souligner, car c’est loin d’être une évidence dans les conventions parisiennes, par exemple ! Malgré la fatigue et l’impatience, il est agréable de se retrouver entre fans avant tout désireux de passer un bon moment.

Positive attitude

Certes, on peut trouver de multiples points à critiquer concernant le TGS 2014 : une gestion des files d’attente anarchique, un staff pas toujours bien informé, une dimension très mercantile à base de boutiques pas toujours originales… mais comme toujours, il faut peser le positif et le négatif. Et la convention avait, cette année, de nombreux argument pour faire peser la balance du premier côté. Un lieu où on peut passer d’une exposition sur Albator à une séance photo avec Amanda « Samantha Carter » Tapping, en faisant un crochet par le stand Hype Media pour récupérer un magnifique dessin de Barry Kitson ou Sara Pichelli, avant d’aller s’asseoir pour écouter le cast de Hero Corp répondre aux questions des fans, c’est forcément un endroit chouette. Très chouette, même.

L’un des points d’amélioration assez évident sur lequel devra travailler le TGS, c’est sa capacité d’accueil. Mais à moins de trouver un espace plus grand que le parc des expositions de Toulouse, ou à moins de recentrer ses thématiques, ça risque d’être difficile dans les années à venir. Un nouveau parc des expositions, le PEX, devrait voir le jour à Toulouse à l’horizon 2018. D’ici là, il faudra composer avec d’éventuels réaménagement, et ne pas oublier que si la gestion des files d’attente à l’extérieur du salon est importante, celle à l’intérieur de la convention n’est pas à négliger non plus.

En tout cas, chez GentleGeek, c’était notre premier TGS, et on a bien l’intention d’y retourner… histoire d’avoir un point de comparaison, bien entendu !

En savoir plus
Evenements

Le Toulouse Game Show 2014 en approche !

Le week-end prochain, soit les 29 et 30 novembre prochain, le parc des expositions de Toulouse accueillera la nouvelle édition du Toulouse Games Show. Si vous êtes dans le coin, ça vaut le détour !

Si vous êtes fans de Stargate, Battlestar Galactica, le Seigneur des Anneaux, Hero Corp, Game of Thrones, Le Visiteur du Futur et j’en passe, alors vous devriez peut-être envisager de vous rendre au Toulouse Game Show le week-end prochain !

Au programme : des guests, tout plein de guests (Amanda Tapping et Sarah Douglas de Stargate SG-1, Edward James Olmos de Battlestar Galactica, John Rhys-Davies de Sliders et du Seigneur des Anneaux…), des conférences et des dédicaces (les casts de Hero Corp et du Visiteur du Futur, Will Simpson, storyboarder de Game of Thrones…).

TGS Acteurs 2014

Côté Japon, soulignons la présence de Ryo Mizuno, le scénariste des Chroniques de la guerre de Lodoss, ainsi qu’une exposition consacrée à l’oeuvre de Leiji Matsumoto. Et côté jeux vidéo, on pourra compter sur la présence de Paul Cuisset (Fashback, Les Voyageurs du Temps…), Frédérick Raynal (Alone in the Dark, Little Big Adventure) et Christophe Heral (compositeur, entre autres, des musiques de Rayman).

Mais c’est loin d’être tout et le salon accueillera également de nombreux dessinateurs de comics, parmi lesquels Paul Renaud, Sara Pichelli, Claire Wendling, Romano Molenaar, JG Jones…

La liste des invités, des conférences et autres événements est particulièrement longue : rendez-vous sur le site officiel de la convention pour découvrir le programme détaillé.

affiche_a3_web

En savoir plus
Evenements

Le Comic Con Paris fait sa rentrée

La conférence de presse du nouveau Comic Con français a levé le voile sur une floppée de partenaires, un an jour pour jour avant le top départ de la convention. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur ce que ReedPop prépare dans l’Hexagone, tout en commençant à se poser des questions.

On le savait depuis plusieurs semaines : la SEFA, organisatrice des Japan Expo, n’a plus la main sur le Comic Con France : c’est l’Américain ReedPop, qui organise notamment les conventions Pax, qui détient désormais la marque dans le pays. La prochaine édition du Comic Con France aura lieu du 2″ au 25 octobre à la Grande Halle de la Villette, et l’événement va très probablement attirer tous les regards, car les attentes sont énormes.

Jeudi matin a eu lieu la conférence de presse du Comic Con, à Paris. A défaut de pouvoir y être, nous avons reçu un communiqué de presse qui annonce la liste des premiers partenaires :

  • le groupe CANAL+ au travers de ses offres premium, thématiques et services à la demande
  • France 4, au travers de ses propres marques ou ses projets phares de séries et d’animation
  • Le Pathé La Villette (16 salles et 2900 fauteuils), un cinéma du circuit Les cinémas Gaumont Pathé, dont l’ouverture est prévue au 1er trimestre 2015.
  • Les chaînes MTV, GAME ONE, PARAMOUNT CHANNEL et NICKELODEON du groupe VIACOM International Media Networks France
  • WARNER BROS. : Leader dans le domaine du divertissement, avec la production et la distribution de longs métrages, de séries et de jeux vidéo, de DVD et de contenus numériques et avec les franchises qu’il représente (DC Comics ou Lego entre autres)

En somme, les premiers partenaires appartiennent au monde du cinéma et de la télévision. Si on capte assez bien ce que pourront apporter certains (Warner, Paramount, France 4) pour d’autres c’est un peu flou : est-ce que le cinéma Pathé de la Villette réalisera des projections en lien avec la convention ? Une piste intéressante. Il est cependant trop tôt pour le dire, le complexe n’étant même pas ouvert.

comic con logo

Des thématiques absentes

On remarque que, parmi les premiers partenaires, on ne trouve aucun éditeur de comics et aucun éditeur de jeu vidéo, à l’exception de Warner. C’est également le studio qui a les droits de DC Comics au cinéma, mais rien côté papier. Urban et Panini notamment, qui boudaient les dernières éditions du Comic Con version SEFA et qui se sont rabattus ces dernières années sur la Paris Comics Expo, seront-ils de la fête ? Disney viendra-t-il mettre son grain de sel ? Beaucoup de questions se posent aujourd’hui… une chose est quasi-certaine, le Comic Con ne devrait pas se priver de Star Wars : d’abord parce que l’Episode VII sortira 2 mois après le salon, ensuite parce que ReedPop est en charge de la convention Star Wars Celebration, et enfin parce que l’un des parrains du CCP n’est autre que Patrice Girod, créateur du Lucasfilm Magazine et organisateur des conventions officielles Star Wars. On peut donc être à peu près sûr, sur ce coup-là.

Des places déjà en vente

Concrètement, un an avant le salon, on ne sait pas grand-chose. Quelques partenaires, des promesses et des ambitions. C’est une base pour un renouveau. Mais les curieux et autres geek qui attendent le retour du Comic Con à Paris sont en droit d’attendre d’autres annonces avant de se faire une idée : embryon de programme, premiers invités annoncés, évocations de thématiques pour l’instant absentes (comics, jeux vidéo)… bref, du contenu.

L’idée n’est pas de jeter la pierre à ReedPop qui n’a encore pas évoqué d’invités et d’autres sujets attendus. Néanmoins, ça n’empêche pas l’organisateur de déjà proposer à la vente, sur le site de la convention, des pass 3 jours à 49€, dans un nombre limité qui plus est (3500 exemplaires). A un an d’une convention dont on ne sait rien ou presque, c’est quand même un peu poussif.

On a envie d’y croire et il y a fort à parier que ReedPop proposera un Comic Con plus proche de l’idée qu’on se fait de cette convention, à l’héritage américain, que ce que faisait la SEFA. Il s’agira ici d’un véritable salon et pas d’une succursale de la Japan Expo, ce qui est déjà positif. Néanmoins, à un an du salon, il semble nécessaire de laisser les ambitions des organisateurs se matérialiser avant de sauter sur les premiers billets : chat échaudé craint l’eau froide, comme on dit. Ce qui n’empêche pas de cocher, d’ores et déjà, les dates de la convention sur son calendrier 2015, pour ceux qui l’ont déjà !

En savoir plus
Evenements

GentleGeek participe au Red Bull BC One Battle for Paris !

Une fois n’est pas coutume, l’équipe de GentleGeek bouge son body ! Enfin, virtuellement : le Red Bull BC One, un concours de breakdance sponsorisé par la célèbre marque de boissons énergétique, s’invite sur la Toile sous la forme d’un jeu style 8 bits. Et vous pouvez gagner des cadeaux !

A l’occasion de la finale mondiale du Red Bull BC One qui se déroulera le 29 novembre prochain à Paris, Red Bull a mis en ligne le jeu gratuit Red Bull BC One Battle for Paris. Il s’agit d’un jeu qui reprend le style 8-bits et qui vous propose de composer votre équipe de breakdancers – ou b-boys – pour défier d’autres joueurs, et même d’autres teams. Le jeu est assez facile à prendre en main puisqu’il consiste en différentes phases de gameplay simples qui permettent d’assurer la réussite des combos réalisés par les danseurs.

Red Bull BC One 2

Parmi les autres détails amusants du jeu : les b-boys représentés sont de vrais danseurs actuellement qualifiés pour la finale internationale, et les nouveaux finalistes seront intégrés au fur et à mesure. La musique façon chiptunes est quant à elle remixée par le Français 2080 que l’on peut apercevoir dans le public durant les phases de breakdance !

Les meilleurs participants grimpent au classement et peuvent gagner des cadeaux comme des tee-shirts, des casquettes, et même des places pour assister à la finale parisienne le 29 novembre prochain. Qu’on soit, ou pas, un fan assidu de breakdance, on imagine que l’ambiance de ce genre d’événement doit être assez folle ! Notons au passage qu’il est possible de gagner des cadeaux un peu n’importe quand en jouant, souvent au détour d’une victoire, après un peu de persévérance.

Red Bull BC One 3

Alors, comment participer au défi ? Tout simplement en vous rendant sur le site du Red Bull BC One Battle for Paris ! Mais on vous propose une petite parade GentleGeek participe au défi Blogs et, à ce titre, nous avons notre propre clan : GentleGeek Team ! En passant par ce lien, vous avez la possibilité de créer votre propre team au sein de notre clan, et de le faire ainsi monter dans le top et montrer que la communauté GentleGeek a vraiment trop la classe !

Red Bull BC One 1

 

Vous pouvez également récupérer des boosters pour renforcer les performances de vos b-boys à l’intérieur des packs de Red Bull disponibles dans le commerce. Mais il est également possible d’en récupérer par le biais du widget ci-dessous. Battle on, comme disait une célèbre princesse guerrière :)

En savoir plus
1 2 3
Page 1sur3