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On a testé la Nintendo Switch, une console pas si folle

La présentation par Nintendo de sa nouvelle console, la Switch, a été suivie d’une journée de présentation au Grand Palais, à Paris. Nous avons pu nous y rendre pour essayer quelques-uns des jeux qui seront disponibles à la sortie le 3 mars prochain, mais également prendre en main les fameux Joy-con et la version portable de cette nouvelle plateforme. Et on a été moyennement convaincus.

A mi-chemin entre une console de salon et une console portable, la Switch est étonnante. L’objet est joli, on ne va pas se mentir. Il est curieux, aussi. Capable de passer d’une console de salon, reliée à un téléviseur via une connectique HDMI, à une console portable grâce à un écran type tablette que l’on connecte aux Joy-con – les petites manettes de la console – la Switch est une plateforme qui se veut hybride. Après, avec une autonomie comprise entre 2h30 et 5h, vous n’irez tout de même pas bien loin avec, mais vous pourrez continuer votre partie de Zelda dans votre chambre, dans le jardin, ou bien aux toilettes #troplaclasse.

 Nintendo Switch

Les Joy-con, impressionnantes et frustrantes

Le premier truc qui surprend, c’est la manette que les démonstrateurs vous mettent entre les mains. Elles se nomment Joy-con. Au nombre de 2 – mais parfois, une seule suffit – elle se tiennent dans chaque main et rappellent les nunchucks de la Wii. Très très précises – le retour haptique est franchement impressionnant – elles permettent de jouer à des jeux de simulation comme Arms, qui propose à deux joueurs de se boxer de façon originale, mais elles se partagent également entre deux joueurs pour jouer à Mario Kart 8 Deluxe, ou encore pour s’affronter en duel dans les mini-jeux de 1 2 Switch. Enfin, quand vous voulez utiliser votre console en vadrouille, vous clipsez une petite manette de chaque côté de la tablette et vous obtenez une console portable de la taille de la tablette de la Wii U.

Parce qu’elles font office de manette, de nunchuck et de contrôleurs de tablette, les Joy-con sont réellement impressionnantes. Mais elles sont également frustrantes quand on a des mains d’adultes. En un mot comme en cent, elles sont minuscules, et ça rend la prise en main difficile dans bien des situations. Même pas besoin d’avoir de grosses mains ou de gros doigts pour éprouver des difficultés à en servir. Par ailleurs, il y a vraiment des boutons partout et il faudra un apprentissage évident pour arriver à maîtriser tout ça sans se tromper.

Gros potentiel multijoueur

La plupart des jeux que nous avons pu essayer se jouaient à 2, qu’il s’agissent de 1 2 Switch qui propose 6 concepts de duels, de Mario Kart 8 Deluxe – jouable jusqu’à 8 en local et 12 en ligne – ou encore Splatoon 2. Dans le cas de 1 2 Switch, on est clairement dans une optique de mini-jeux – surprenant d’ailleurs que Nintendo n’offre pas le titre avec sa console, tant son intérêt est dérisoire – et pour le reste, on est dans une approche relativement classique du multijoueur console, si ce n’est qu’il est possible de jouer soit à la manette sur sa télé, soit via l’écran portable de la console. Ainsi, si 8 possesseurs de Switch apportent leur matos avec eux chez un ami par exemple, ils peuvent jouer tous les 8 en local, mais sur leur propre écran personnel.

Là, on voit l’un des évidents potentiels de la Switch. Pour l’avoir testé avec Mario Kart, c’est très amusant et on bénéficie d’une meilleure visibilité sur un petit écran de 6,2 pouces entre nos mains que sur un écran splité de télévision – qui, de toute façon, se limite dans ce cas à 4 joueurs. L’écran, équipé des Joy-con de chaque côté, pèse son poids, mais ça reste raisonnable si l’on est confortablement installé. Splatoon 2 suit exactement la même démarche de son côté : il est bien évidemment possible, dans les deux cas, de jouer en même temps sur un téléviseur.

Des performances variables

Graphiquement, les jeux de Switch présentés par Nintendo lors de cette journée ne s’éloignaient pas vraiment de ceux de Wii U… y compris The Legend of Zelda : Breath of the Wild, que nous avions pu essayer en 2016 sur Wii U, et dont nous avions donc un point de comparaison réaliste. Le jeu est graphiquement beau, mais la démo de Switch s’avère bien similaire à celle de Wii U, même si un comparatif réalisé par IGN met en avant des différences de couleur et un crénelage, déjà subtil sur Wii U, encore moins présent sur Switch. Mais en jeu, ce n’est pas flagrant. La vraie différence vient de la définition : 1080p sur Switch, 720p sur Wii U. Par contre, le jeu souffre encore de baisses de framerate vraiment surprenantes, notamment lors des combats.

On peut néanmoins s’attendre à des améliorations d’autres types. Mario Kart 8 Deluxe, qui est comme son nom l’indique une ressortie de Mario Kart 8 de Wii U – avec les arènes en plus et quelques personnages ajoutés – tourne en 1080p et 60 FPS sur une télé, et en 720p et 60 FPS sur la tablette. C’est fluide et pour un jeu de course, c’est très chouette. Mais pour ce qui est des graphismes, encore une fois les changements sont subtils. Néanmoins le jeu à le mérite d’apporter quelques nouveautés en terme de contenus, mais on y reviendra un peu plus bas.

Tout ça pour dire qu’en termes de performance, le gap entre la Wii U et la Switch ne s’annonce pas dingue. Aucun jeu proposé ici n’offre une quelconque claque graphique, y compris le Zelda qui ne fait pas dans le réalisme et donc peut s’offrir d’évidents raccourcis en terme de direction artistique pour jouer avec les limites déjà palpables de la console. Il faut dire qu’avec une puce Tegra, la Switch ne pourra clairement pas rivaliser avec la PS4 ou la Xbox One, qui restent au-dessus en termes de performances.

Un line-up de sortie franchement triste

Mais on aura pu pardonner bien des choses à la Switch si on s’était pris de grosses claques dans la figure au niveau des jeux présentés. Pour être totalement honnête, ce n’est absolument pas le cas : en dehors de The Legend of Zelda : Breath of the Wild, qui s’avère prometteur en épousant le modèle aujourd’hui très à la mode de l’open world, absolument rien de ce qu’on a pu essayer ne faisait souffler un vent nouveau.

Nintendo ressert une soupe qu’on connait déjà : 1 2 Switch est une suite de mini-jeux à la Wii Sports qui amusera les joueurs en soirée, en particulier via le concept qui permet de jouer à deux sans même avoir à regarder l’écran. Mais au bout de 10 minutes à s’amuser à traire une vache avec ses potes, on aura rapidement envie d’autre chose. Arms rappelle la boxe de Wii Sports, c’est encore une fois rigolo mais vite lassant, en plus de faire rapidement transpirer.

Splatoon 2 est fun mais en se limitant à de nouvelles arènes et quelques nouvelles armes, le jeu ressemble plus à une mise à niveau de Splatoon que d’une réelle avancée dans la franchise. Mario Kart 8 Deluxe est une resucée de Mario Kart 8, avec quelques nouveaux personnages et des arènes qui, avouons-le, manquaient honteusement à sa version Wii U. SnipperClips, un jeu coopératif où l’on joue des bouts de papier qui doivent réaliser des défis en se découpant l’un-l’autre, est l’un des seuls titres qui nous a fait un peu cogiter. Mais c’est un mini-jeu qu’on s’attend à trouver en téléchargement via la console, rien de plus.

Ce qui est d’autant plus inquiétant, c’est qu’on ne cite pour le moment que des jeux de Nintendo, qui sont donc censé être vraiment destinés à la Switch. Ca laisse imaginer la pauvreté du catalogue pour les mois à venir. Sentiment confirmé par les jeux des éditeurs tiers : qu’il s’agisse d’Ubisoft, de Sega, de Capcom ou encore d’Activision, tous se contentent d’annoncer des jeux qui sont déjà sortis sur PS4 ou Xbox One, pour certains depuis un moment. La palme revient sur ce point à Ubisoft, qui a annoncé Rayman Legends sur Switch, alors que le jeu était déjà dans le line-up de lancement de la Wii U… mais on peut également citer Capcom qui nous sort un Ultra Street Fighter II (LOL) ou encore Bethesda qui a officialisé l’arrivée de Skyrim sur la Switch… Skyrim, jeu initialement sorti en 2011, quand même.

Alors oui, pour éviter de faire les mauvaises langues, il faut citer Xenoblade Chronicles 2 et Super Mario Odyssey parmi les titres annoncés mais non encore montrés par Nintendo. Mais tout de même, le catalogue n’a rien de dingue, et pour peu qu’on possède déjà une console de la génération actuelle, tout le contenu d’éditeurs tiers sent le réchauffé. 

Une console qui va devoir se battre

On ne va pas considérer la Switch en totale disgrâce puisqu’elle affiche des graphismes qu’on peut considérer dans les normes actuelles et propose quelque chose de nouveau avec son aspect portable. Pour autant, il n’y a pas de quoi sauter au plafond, et il est assez difficile de parler de révolution, alors que Nvidia a déjà tâté le terrain avec Shield, en se limitant néanmoins au streaming. Mais avec l’autonomie de la Switch, on est sur quelque chose de pratique à la maison, mais pas vraiment à l’extérieur. D’autant qui ne faut pas avoir peur pour jouer en public sur un tel dispositif, la version portable de la Switch n’étant pas vraiment discrète.

Mais autant on peut parfaitement s’imaginer en train de jouer à Zelda dans le métro, autant pour le reste il y a de quoi être vraiment dubitatif. On a le sentiment que cette console hydride transforme les avantages d’un côté en inconvénients de l’autre : on joue à Mario Kart en 1080p et 60 fps, mais sur des manettes d’une taille ridicule et inconfortable. Les Joy-con ont un retour haptique absolument impressionnant, mais il n’est utilisé que pour des jeux à l’intérêt dérisoire… et quand on veut exploiter le réel potentiel de la console, à savoir le multijoueur local avec chacun son écran, il faut que tous les joueurs disposent de leur propre console. Pour une console qui prône la liberté, les contraintes sont nombreuses.

L’ultime point noir est le prix de lancement, fixé aux environs de 330 euros. Un tarif plus élevé que ceux de la PS4 ou de la Xbox One, pour des performances qui, si elles doivent encore être jugées en détails, ne s’annoncent clairement pas supérieures.

Pour tenter de se faire une place sur le marché, la Switch va donc devoir prouver qu’elle vaut son prix et que ses innovations technologiques vont clairement servir à autre chose qu’à nous faire traire une vache. Dans l’immédiat, la console pourra plaire aux habitués de Nintendo, ceux qui s’éclataient sur la Wii ou la Wii U et aiment les licences du constructeur. Les autres devraient largement patienter avant d’envisager son achat.

Nintendo Switch : accessoires et jeux en précommande

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Un jeu Netflix sans nom pour perdre son temps

Si vous vous ennuyez en ce début de semaine, voilà de quoi tuer votre ennui pendant quelques minutes avec ce « runner game » sans fin qui a pour thème 4 séries « Original Netflix » : on a ainsi l’occasion de choisir parmi Pablo Escobar de Narcos, Marco Polo de…Marco Polo, Piper Chapman de Orange is the New Black et Mike Wheeler de Stranger Things pour gambader à l’infini en évitant les diverses menaces (même par derrière). Vous n’allez rien apprendre de plus sur chaque série mais dans le meilleur de cas, on a droit à une adaptation vidéoludique fidèle au matériau d’origine (rien que ça !). Il ne vous reste plus qu’à faire péter les scores en profitant d’une bande-son version « chiptune » propre à chaque série.

 

Protip : le double saut est possible

via Endgaget

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Ni No Kuni 2 vaguement daté

Déjà présenté l’année dernière à travers une bande-annonce, c’est une nouvelle vidéo qui a été révélée durant le Playstation Experience pour annoncer la sortie de Ni No Kuni 2 en 2017.

Le jeu est toujours développé par Level-5 mais cette fois, le studio Ghibli n’est pas impliqué dans le développement. L’aventure proposera de suivre les péripéties d’Evan, un jeune roi qui va devoir prouver qu’il est un monarque digne de ce nom, dans un monde aussi magique que celui du premier volet.

Via Playstation Blog

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2 classiques de la Neo Geo disponibles sur Playstation 4 et PS Vita

Ils s’appellent Garou: Mark of the Wolves et Windjammer, ils ne sont pas forcément très connus mais les fans de la console de SNK ne vous en diront que du bien.

Disponible sur le Playstation Store, l’un est le « dernier volet » de Fatal Fury et propose l’une des références de jeux de combat en 2D. Le portage est assuré par Code Mystics qui a plutôt l’habitude de ce genre de travail.

L’autre est une version survitaminée de Pong, adulé par les joueurs les plus raffinés et qui se paye également le luxe d’un mode multi en ligne, histoire d’intensifier le plaisir.

Il faudra en revanche attendre l’an prochain avant d’avoir une date de sortie plus précise, mais l’ajout de fonctionnalités online, si le netcode tient la route, pourrait en faire un must have sur Playstation 4 ou PS Vita.

via Playstation Blog 1 2 

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Quelques subtils détails sur Death Stranding

Une nouvelle bande-annonce avait été présentée durant les Video Games Awards et durant le Playstation Experience 2016, nous avons droit à de toutes petites nouvelles infos sur le jeu en lui-même.

C’est donc le moteur « Decima » qui sera employé pour donner vie au projet d’Hideo Kojima, le Fox Engine restant la propriété de Konami. On pourra déjà se faire une idée de l’évolution de ce moteur de jeu en mars 2017 puisque Horizon: Zero Dawn l’utilise également. Si ce dernier est un open-world, on ne sait toujours pas si Death Stranding tentera également une approche de ce style.

Durant cette conférence, on a également appris que parmi les rôles principaux, on devrait pouvoir également compter sur un personnage féminin et le personnage interprété par Mads Mikkelsen est bien un antagoniste qui ne vous veut pas du bien.
Au final, le titre demeure toujours aussi mystérieux et on croise les doigts pour que le jeu ne soit pas un tantinet overhypé.

Via la chaine YouTube de Playstation

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Marvel vs Capcom de retour sur la next gen

La première annonce majeure met fin à une rumeur lancée par Polygon sur un hypothétique Marvel vs Capcom 4 : après un logo fake (on commence à avoir l’habitude avec NeoGAF) et un screenshot bidon, on pouvait se permettre de douter rigoureusement de cette source, d’autant plus qu’Ultimate Marvel vs Capcom 3 et Marvel vs Capcom 2 avaient été retirés des plate-formes digitales il y a 2 ans. Finalement, la rumeur se matérialise en réalité : Sony officialise donc, avec une première bande-annonce, Marvel vs Capcom Infinite.

On sait donc déjà que l’on retrouve Megaman/Rockman X et Ryu du côté de Capcom ainsi que Iron man et Captain Marvel du côté de Marvel. Cette fois, c’est l’Unreal Engine 4 qui servira de moteur : pour une fois que ce n’est pas utilisé que pour un jeu mobile ! Il faudra s’armer de patience car aucune date officielle n’a encore été annoncée à l’exception d’un vague 2017. Cerise sur le gâteau, le jeu est également prévu sur Xbox One et PC : une première pour cette dernière. Il ne reste plus qu’à Capcom d’être à la hauteur de l’annonce car l’annonce de Street Fighter V avait engendré le même engouement à son annonce avant de connaître une sortie catastrophique, bien loin des attentes de sa communauté. On rappellera également qu’Ultimate Marvel vs Capcom 3 n’a jamais vraiment brillé par son équilibrage, faute de pouvoir mobiliser une équipe de développement pour assurer les mises à jours nécessaires, il faudra donc espérer que Capcom ait retenu quelques leçons de ses erreurs s’il veut continuer d’assurer la fidélité de sa communauté, notamment sur la scène du vs fighting qui est relativement importante aux Etats-Unis (illustré par le succès grandissant de l’EVO, un tournoi sur différents jeux de combat à Las Vegas et qui réunit chaque année des joueurs du monde entier). En clair, si la hype est bien là, si on peut clairement se réjouir d’une telle annonce, il est absolument nécessaire de garder en tête que le risque de se retrouver avec un jeu pas totalement fini est plutôt élevé.

On prendra comme dernier exemple Street Fighter V dont le lancement a de quoi laisser à désirer et avait été annoncée avec un timing de 2 ans entre la première annonce et sa sortie officielle : problèmes de jeux en ligne malgré différentes phases de bêta, ajout de personnages via un season pass et dont le calendrier sera à peine respecté, annonce d’un nouveau season pass pour obtenir d’autres personnages mais dont le contenu reste finalement assez mystérieux, peu de communication sur la résolution de problèmes techniques que rencontrent le titre, déblocage du contenu peu engageant, promotion finalement un peu brouillonne, etc… on a du coup un peu moins la foi quand le jeu est annoncé pour 2017 et on peut s’attendre à ce que le titre soit repoussé en 2018.

Reste à Capcom de nous surprendre positivement car il y a encore un peu de boulot côté communication encore : suite à cette annonce, Ultimate Marvel vs Capcom 3 a été dévoilée via twitter comme étant disponible sur le store de Sony, sauf que sans lien menant vers le jeu et avec une infinité de tweets signalant que ce n’était pas le cas du tout, il y a quand même mieux pour se rapprocher de ses fans…

Selon le site de Playstation, Marvel vs. Capcom: Infinite incluera différents mode multi et solo, ainsi qu’un système de pierres d’infinité qui permettront d’établir différentes stratégies pendant les combats : cela n’est pas sans rappeler le système de gemmes de Marvel Super Heroes sorti en 1995 en arcade et en 1997 sur Playstation et Saturn (et était inclu dans la compilation Marvel vs. Capcom Origins sur Playstation 3 et Xbox 360). Pour la partie en solo, on devrait donc retrouver les classiques modes Arcade, Entraînement et Missions (ou défis), mais également un mode Histoire qui devait déjà se trouver dans Marvel vs Capcom 3 mais qui n’a finalement jamais été inclus. En multi et en ligne, on nous promet un « robuste mode en ligne » qu’on demandera de tester avant d’approuver, le netcode ayant toujours été le Némésis de ce genre de jeu. Dès la sortie du jeu, on nous promet également d’avoir le choix entres matches amicaux et classés, ainsi que la possibilité de créer son propre lobby public ou privé ainsi que la possibilité d’assister en spectateur aux matches. Pas mal de promesses qui demanderont d’être vérifié le jour j. Enfin, le jeu revient à des affrontements par équipe de 2 !

Une seconde bande-annonce, plus axée sur le gameplay, a été révélée durant la Capcom Cup, avec en prime la confirmation de la présence de Captain America et Morrigan parmi les personnages jouables. On peut s’attendre à ce que les prochains personnages de Marvel soient les mêmes du Marvel Cinematic Universe, histoire de coller à la promotion des prochains films.

Par ailleurs, Ultimate Marvel vs Capcom 3 est donc bien disponible à la vente sur Playstation 4, et devrait être disponible sur Xbox One et PC en mars 2017.

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Revival de classiques chez Sony

On pensait ne jamais les revoir, mais Parappa the Rapper, Crash Bandicoot et Wipeout se payent un relooking deluxe sur Playstation 4. L’occasion pour les plus jeunes de découvrir des titres qui ont connu leur heure de gloire sur la console 32 bits de Sony et pour les nostalgiques de se replonger dans leur jeunesse avec des graphismes exploitant les capacités de la Playstation 4. Loco Roco et Patapon devrait également débarquer sur la dernière console de Sony, mais compte tenu du concept des titres et de leur direction artistique, on attendra de voir en quoi consiste exactement le « remaster« .

Une démo de Parrapa The Rapper Remastered est d’ores et déjà disponible sur le store pour se faire une première idée du travail accompli sur la partie graphique.

Wipeout Omega Collection rassemblera les remaster de Wipeout HD, Wipeout Fury et Wipeout 2048. Résolution 4K, HDR et framerate à 60 FPS (idéalement) sont au programme pour profiter des 26 circuits et 46 bolides disponibles. Le multi en ligne et hors ligne est également de la partie.

Crash Bandicoot The N. Sane Trilogy sera proposé, comme son nom l’indique, sous la forme d’une compilation rassemblant les 3 premiers Crash Bandicoot entièrement remasterisés : une initiative fort honorable et plutôt surprenante de la part d’Activision qui se charge d’adapter les titres aux derniers standards du jeu vidéo. D’un autre côté, l’éditeur ne prend pas trop de risque mais les fans seront au minimum ravi de voir que l’éditeur ne laisse pas la licence prendre de la poussière au fond d’un placard. Les premières vidéos sont chargées de belles promesses et on notera que l’équipe en charge du remaster tente réellement de proposer un travail à la hauteur des attentes des joueurs. Verdict l’an prochan !

via Playstation Blog 1 2 3

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Des suites de qualité pour Naughty Dogs

Les fans d’Uncharted 4 seront ravis d’apprendre que les développeurs ont toujours du contenu en réserve et que celui-ci va se matérialiser sous la forme d’une extension intitulée The Lost Legacy.

Initialement prévu comme un DLC, le projet a finalement abouti sous la forme d’un véritable « standalone » mettant en scène Chloé Frazier (qui n’est disponible qu’en multijoueurs sur Uncharted 4 !) et Nadine Ross dans un scénario qui feront voyager les joueurs en Inde.

Une bonne surprise, d’autant que Naugthy Dogs a assuré durant l’événement que la durée de vie devrait être un peu plus longue que celle de « Left Behind ». Il faudra patienter encore un peu avant d’avoir une date de sortie.
A noter qu’un nouveau mode survie en coopération est également disponible depuis peu, en plus d’ajout de contenu pour le mode multijoueur d’Uncharted 4.

Le studio ne chôme pas et la suite de The Last of Us a également été annoncée, Audrey en parle d’ailleurs super bien ici !

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Playstation Experience 2016 : les annonces les plus importantes

Si les derniers Games Awards 2016 étaient particulièrement pénibles à suivre pour seulement 2 bandes-annonces vraiment pertinentes (Mass Effect Andromeda et Death Standing), la conférence de Sony pour son Playstation Experience 2016 a été du début à la fin un véritable paradis du gamers avec des annonces à la fois attendues et surprenantes. On récapitule ci-dessous l’essentiel à retenir avec des jeux qu’on attend de pieds fermes, quelques titres à surveiller et d’autres à essayer dès à présent.

Marvel vs Capcom de retour sur la next gen

Des suites de qualité pour Naugty Dogs

Revival de classiques chez Sony

2 classiques de la Neo Geo disponibles sur Playstation 4 et PS Vita

Quelques subtiles détails sur Death Stranding

Ni No Kuni 2 vaguement daté

 

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[Critique] Assassin’s Creed

Pas de nouveau jeu Assassin’s Creed en cette fin d’année ? Pas de problème ! Ubisoft et 20th Century Fox gardent la flamme bien vive dans le petit coeur des joueurs avec un film qui se veut être une adaptation de la franchise. La bonne nouvelle, c’est qu’on évite les bugs.

Depuis 2008, la franchise Assassin’s Creed est devenue tellement évidente dans le monde vidéoludique que la présenter un tant soit peu relève presque du crime de lèse-majesté. Mais, bon, quand même, on vous la résume en quelques mots : les assassins protègent depuis des siècles les Pommes d’Eden, reliques venues de la Première Civilisation pleines de savoir et de pouvoir. Reliques que convoitent depuis autant de temps les Templiers. Au fil des siècles, les Pommes ont été perdues et, à notre époque, les Templier courent toujours après. Leur solution pour mettre la main dessus : sonder l’esprit des descendants des assassins par le biais d’une machine nommée Animus, conçue officiellement à but de divertissement par une entreprise pas très nette, nommée Abstergo. Voilà, en substance, ce qui peut résumer la grande partie des jeux de la trame principale de la franchise.

Les bases en 2 heures

En réalité, résumer Assassin’s Creed est clairement plus compliqué puisqu’il y a tout un tas de personnages actuels, d’autres de plein d’époques différentes, mais également des êtres de la Première Civilisation comme Junon, Minerve et Jupiter qui surkiffent venir pimenter des situations déjà tordues. Impossible de développer un tel univers au cinéma, dans un film qui dure 2 heures et doit être accessible à un large public.

Du coup, le film de Justin Kurzel retravaille les bases pour les simplifier au maximum : on suit donc Callum Lynch, un type à l’enfance foireuse et prédisposé à la violence. Condamné à mort, il se réveille contre toute attente dans un complexe de la fondation Abstergo. Il devient alors malgré lui le cobaye d’expériences visant à lui faire revivre la vie de son ancêtre Aguilar de Nehra pendant l’inquisition espagnole. L’objectif d’Abstergo : mettre la main sur la Pomme d’Eden qui permettra d’éradiquer toute violence sur Terre.

une réussite esthétique…

le passage d’Assassin’s Creed de la console à la salle obscure s’avère être une parfaite réussie visuelle : la partie se déroulant dans le présent – environ la moitié du film – dévoile les locaux aseptisés d’Abstergo comme on peut les voir dans les jeux, et la salle de l’Animus s’avère convaincante même si le système a été entièrement repensé pour être cinégénique. Il est vrai que la représentation qui en est faite dans les jeux n’est pas vraiment représentative pour le public de cinéma, et faire de l’Animus une sorte de simulateur de réalité virtuelle est plutôt cohérent.

Mais ce sont clairement les scènes se déroulant dans l’époque d’Aguilar qui sont les plus réussies. Pour le coup, même si aucun jeu de la franchise ne se déroule durant l’inquisition espagnole, on retrouve tous les codes esthétiques des jeux. Chaque bâtiment, chaque toit, chaque pente rappellera bien des sensations aux joueurs. De ce côté, le film réussi à installer une véritable ambiance, mais frustre en même temps de ne pas en montrer plus, car on ne joue jamais à un Assassin’s Creed pour explorer le présent/futur, mais pour visiter le passé.

… un échec de charisme

on pourrait néanmoins se dire que l’objectif d’Assassin’s Creed n’est pas autant de satisfaire les joueurs que d’attirer un nouveau public. Et c’est probablement vrai. Le problème c’est que le métrage ne remplit pas cet objectif, et ce dans les deux cas. Il s’avère frustrant pour le joueur qui voit un univers qu’il connait depuis des années simplifiés à l’extrême. Et le spectateur lambda a droit à un divertissement certes efficace, mais globalement vide d’enjeux réels, et dont les personnages manquent cruellement de fond car le temps manque pour les développer vraiment.

Le personnage de Callum Lynch, pourtant interprété par le très bon Michael Fassbender, est présenté comme un criminel prédisposé à la violence par ses gènes, quitte à mettre de côté le pourtant très important crédo des assassins – c’est quand même le titre du film, hein. Quant au docteur Sophia Rikkin, interprétée par Marion Cottilard, c’est une girouette perpétuelle et on peine à vraiment comprendre où le scénario veut en venir. De manière générale, les Templiers n’ont d’ailleurs aucun charisme et ils pourraient être remplacés par n’importe quel groupuscule sans que cela n’ait aucune incidence sur l’histoire. Tout le monde est aussi transparent qu’interchangeable, malgré un casting pourtant réussi.

Une grande introduction

On finit par comprendre pas mal de choses à la fin du film, qui n’est en réalité la fin de rien du tout si ce n’est d’une grosse introduction de deux heures. A n’en pas douter, si le succès est au rendez-vous dans les salles, une suite sera mise en chantier – ce qu’a d’ailleurs confirmé Michael Fassbender récemment en évoquant une trilogie.

Mais ce n’est ni une réponse, ni une excuse au scénario minimaliste et sans réels enjeux qui nous est servi ici. Encore pire, on peine à ressentir un quelconque attachement au personnage principal, tandis que la naissance de l’antagoniste est tellement cliché qu’elle prête plus à sourire qu’autre chose. Difficile donc d’être enthousiaste ou impatient à l’idée de voir se développer une franchise cinématographique dont les bases s’avèrent bien faibles par rapport à la richesse de son équivalent vidéoludique. Reste l’action et les décors, qui valent tout de même le détour, à défaut de marquer les esprits.

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[Test PS4] Dishonored 2

A sa sortie en 2012, Dishonored premier du nom avait séduit par son gameplay et sa direction artistique : les créateurs d’Arkane Studios avaient concocté un jeu laissant libre cours à l’imagination et la créativité des joueurs, grâce à des pouvoirs personnalisables à l’envi et utilisables de façons variées dans une ville au level design soigné.
Quatre ans après, le studio lyonnais nous offre une suite, qui semble promettre les mêmes choses que le premier opus : liberté, créativité, immersion. (suite…)

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